À André Falconet, le 6 novembre 1666
Note [5]
En novembre 1666, Olivier Le Fèvre d’Ormesson a aussi commenté le retranchement des fêtes {a} dans son Journal (tome ii, pages 477‑478) :
« L’on avait publié aux prônes des dimanches précédents une ordonnance de M. l’archevêque de Paris qui ôtait 17 fêtes ; et comme on ne savait si le Parlement observerait cette ordonnance, on demanda à M. le premier président si le Parlement entrerait {b} le jour de la Saint-Catherine, qui était l’une des fêtes retranchées ; il dit que non, parce que le Parlement n’avait pas été informé régulièrement de cette ordonnance. Depuis, le roi a envoyé au Parlement une lettre de cachet pour l’informer de l’ordonnance de M. l’archevêque de Paris et le Parlement l’a reçue, sinon {c} pour les fêtes de Saint-Nicolas, des Innocents et de Saint-Barthélemy, patron de la paroisse du Palais. Le Parlement n’entrera pas ces jours-là, quoiqu’il ne soit pas fête. »
Ibid. page 517, année 1667, sur le même sujet :
« Le mardi 16 août, fête de Saint-Roch, tout le peuple fêta, nonobstant le retranchement de cette fête. M. le Chancelier donna Conseil et le Châtelet entra, mais non le Parlement. »