À Johannes Antonides Vander Linden, le 26 mars 1660

Note [2]

Johannes Antonides Vander Linden avait répondu sur le sens du mot Slendrianus (ici Slendrius) qu’il avait employé dans ses Selecta medica… [Morceaux médicaux choisis…] (Leyde, 1656, v. note [10], lettre latine 130). Nous n’avons pas cette explication : sans doute ne se référait-elle pas à un personnage, mais à une latinisation du verbe et du substantif flamands slenderen et slender qui signifient respectivement aller lentement et routine (train-train ou ronron en langue moins soutenue, tran-tran au xviie s.) ; du moins, ce sens s’accorde-t-il avec le commentaire de Guy Patin, qui blâmait les imitateurs dénués de tout sens critique.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 26 mars 1660, note 2.

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(Consulté le 29/04/2024)

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