À Gerardus Leonardus Blasius, le 28 janvier 1661

Note [35]

Page 100 des Commentaria, le dernier paragraphe traite du clitoris : {a}

Græcis ita dicitur, atque hinc verbum κλειτοριαζειν, lascivius tractare, quo notatur scelestus mulierum nonnullarum mutuus contactus, quo se invicem ad summam voluptatem et seminis ejaculationem instigant, atque hinc tales mulieres Fricatrices appellantur, cujus libidinis inventrix scribitur Philænis quædam, qua usa etiam sit Sayso Poetria, legatur et Hofman. de usu part. n. 1064.

[Ce mot nous vient des Grecs, il est issu du verbe clitorizein, caresser fort lascivement. On l’emploie pour désigner le contact indécent que certaines femmes ont entre elles, en vue de s’exciter l’une l’autre à l’orgasme et à l’éjaculation de semence ; {b} c’est pourquoi on les appelle fricatrices. C’est un plaisir dont on écrit qu’une certaine Philænis {c} a fait l’invention, et dont la poétesse Sappho {d} a aussi été adepte ; lire sur ce sujet Hofmann de Usu partium, no 1064].


  1. Ma note est volontairement très détaillée car elle aborde un sujet très rarement traité au xviie s., en levant un coin du voile qui couvrait la sexualité féminine.

  2. La plume de Blasius ne divaguait pas : v. notes [1] et [19] du Traité de la Conservation de santé, chapitre viii, pour la semence des femmes et pour ce qu’Hippocrate a écrit sur la jouissance que leur procure son éjaculation.

  3. Φιλαινις, courtisane du ive ou iiie s. av. J.‑C. qui a laissé un traité de pratique amoureuse.

  4. Sappho, Σαπφω, célèbre poétesse grecque de Mytilène sur l’île de Lesbos qui a vécu au viievie s. av. J.‑C. (v. note [44] du faux Patiniana II‑5 pour des détails sur son existence). Guy Patin reprochait à Gerardus Leonardus Blasius d’avoir laissé l’imprimeur écorcher son nom en Sayso.

La référence que donnait Blasius se lit aux pages 334‑335 des Commentarii in Galeni de usu partium corporis humani lib. xvii [Commentaires sur les 17 livres de Galien concernant l’Utilité des parties du corps humain] de Caspar Hofmann (Francfort, 1625, v. note [11] de sa lettre écrite au printemps 1646) :

Locuturus de usu nymphæ seu clitoridis, taciter se refert ad lib. ii. cap. ii. dicitque, factam esse ideo, ut utero sit loco tegumenti, ne facile refrigeretur. De hac re longe alia docebit te Fallop. in Obser.g Varolius l. 4 cap. 4. Bauh. i. Thea. 40. Schenkius tom. 2. l. 4. Obser. 89. alii. Revera enim parvus quidam penis est, qui in lascivioribus adeo excrescit, ut alias delectare possint. Vide Leonem Africanum l. 3. Non putaverim autem, has dici τριβαδας, frictrices, subigatrices : quin potius illas, quæ ολισβον, Aristophani, dictum, circumferebant. Redi ad lib. i. qua de νευροσπαστοις. Has etiam potius, quam qui, quæve manu hymenæum canunt, ut Diogenes Cynicus loquitur apud Galen. 6. Loc. aff. 5. μαλθακους η μαλθακας, molles a D. Paulo vocari crediderim. Hujus libidinis inventrix scribitur fuisse Philænis quædam, qua usa etiam sit Sappho, poëtria. Porro, quibus locis usitata est circumcisio fœminarum, ut apud Æthiopes, præcipue sub Prestigiano (hinc nobis presbyter : aut Preciosus Johannes,) ijs inciditur hæc particula, ut scribit Bellonius 3. observ. 28. Jovius l. 3. sunt, qui putent hanc esse hymenem veterum, sed falluntur. Vide de hoc Riolanum 5. Schol. Anatom. 10.

[Quand il {a} parle de l’utilité des petites lèvres ou du clitoris, il se réfère implicitement au chapitre ii du livre ii, {b} et dit qu’ils sont là pour servir de couverture à l’utérus, afin qu’il ne se refroidisse pas facilement. Fallope en ses Observations, {c} Varole au chapitre 4, livre 4, {d} Bauhin au livre i du Theatrum, 40, {e} Schenck, tome 2, livre iv, observation 89, {f} parmi d’autres, vous auront autrement instruit là-dessus. En vérité, c’est en effet un petit pénis qui, chez les femmes fort lascives, grossit à un tel point qu’elles peuvent se servir de lui pour en faire jouir d’autres. Voyez Léon l’Africain, livre 3. {g} Je ne croirais pourtant pas que c’étaient celles qu’on appelait tribades, fricatrices, subigatrices, {h} mais bien plutôt celles qui se ceignaient d’un godemiché, comme disait Aristophane. Retournez au livre i, là où il est question des marionnettes. {i} Je croirais aussi que ce sont celles, plutôt que ceux, qui célèbrent l’hymen à la main, comme dit Diogène le Cynique dans Galien au chapitre v, livre vi de Locis affectis, {j} et que saint Paul appelle molles. {k} Celle qui a inventé ce genre de volupté est, écrit-on, une certaine Philænis, et que Sappho la poétesse en fut coutumière. En outre, on pratique la circoncision des femmes en certains lieux, comme en Éthiopie où, particulièrement sur l’ordre de Prestigianus (qui est pour nous le Prêtre Jean ou Preciosus Johannes), {l} on leur coupe cette petite partie de leur sexe. Comme écrivent Belon au chapitre xxvii, 3e livre des Observations {m} et Jove au livre iii, {n} certains pensent qu’il s’agit de l’hymen des anciens auteurs, mais ils se trompent ; voyez Riolan au chapitre x de la 5e Scholia Anatomica]. {o}


  1. Le commentaire d’Hofmann porte sur cette phrase de Galien dans le chapitre iii, livre xiv de usu partium (Kühn, volume 4, page 223) :

    Cujusmodi autem pharyngi gargareon propugnaculum, tale est matricibus quæ nympha vocatur, quæ tegit simul ac prohibet colli orificium, quod ad muliebre pudendum pertingit.

    [Comme fait la luette pour le pharynx, ce qu’on appelle la nymphe {i} sert de rempart pour l’utérus : elle couvre l’orifice de son col et empêche toute pénétration dans l’appareil génital féminin].

    1. Le mot grec νυμφη (numphê) désigne la femme qui se couvre d’un voile, soit la fiancée ou la jeune mariée (Bailly), que j’entends ici dans le sens de vulve : v. infra notule {e‑iii} pour une acception anatomique plus restreinte.

  2. Je ne suis pas parvenu à élucider sûrement cette référence : dans le de Usu partium de Galien, le chapitre ii du livre ii porte sur l’anatomie de la main et des doigts (Kühn, volume 3, pages 90‑93) ; en revanche, le chapitre ii du livre i explique que la conformation des parties du corps humain vise généralement à les protéger, en expliquant, par exemple, que l’homme n’a pas de corne parce qu’il a inventé de meilleures armes pour se défendre, sans toutefois appliquer ce principe aux organes génitaux.

  3. Gabriel Fallope {i} a traité du clitoris à la page 299 de ses Observationes anatomicæ [Observations anatomiques] : {ii}

    Avicen. 3. lib. sen 21. circa finem meminit cuiusdam partis in pudendo muliebri sitam, quam virgam vel albathara vocat. Hanc Albucasis lib. 2. cap. 71 tentigen appellat, quæ solet aliquando ad tantum incrementum pervenire, ut mulieres hanc habentes coeant cum aliis, veluti si viri essent. Partem hanc græci κλητοριδα vocarunt, unde verbum κλητοριζειν obscænum diductum est. Anatomici vero nostri penitus neglexerunt, neque verbum quidem de ipsa faciunt.

    [Vers la fin du Fen xxi du 3e livre, {iii} Avicenne mentionne une partie située dans les organes intimes de la femme qu’il appelle verge ou albathara. Albucasis, au livre 2, chapitre lxxi, {iv} lui donne le nom de tentigen, disant que chez certaines femmes, il peut être si développé qu’il leur permet de copuler avec d’autres de même sexe, comme si elles étaient des hommes. Les Grecs ont appelé cette partie clutorida, d’où on a tiré le verbe obscène clurorizein. Nos anatomistes l’ont cependant profondément négligée et ne lui ont pas même donné un nom].

    1. V. note [16], lettre 427.

    2. Cologne, héritiers d’Arnoldus Birckmannus, 1562, in‑8o de 341 pages.

    3. Fen (chapitre) xxi du 3e livre du Canon d’Avicenne (édition latine de Venise, 1555).

    4. Chirurgie d’Abulcasis (v. infra note [37]), traduite par Lucien Leclerc (Paris, 1861, page 170).
  4. Constantii Varolii, Philosophi ac Medici Bononiensis, Anatomiæ, sive de Resolutione corporis humani ad Cæsarem Mediovillanum Libiri iiii : a Ioan. Baptista Cortesio, in Bonon. Gymnasio Chirurgicam atque Anatomen publice profitente, nunc primum editi, ac V. C. Hieronymo Mercuriali, Medicinam theoricam supraordinariam in eodem Gymnasio docenti, ab eodem nuncupati. Eiusdem Variolii et Hier. Mercurialis De nervis Opticis, nonnullisque aliis, præter communem opinionem in humano capite observatis, Epistolæ. Cum Indice copiosissimo.

    [Quatre livres d’Anatomie de Constanzo Varolio, {i} ou la Description du corps humain à l’intention de Cæsar Mediovillanus ; {ii} mis au jour pour la première fois par Giovanni Battista Cortesi, {iii} professeur public de chirurgie et d’anatomie au Collège de Bologne, qui les a dédiés à Girolamo Mercuriali, {iv} professeur extraordinaire de médecine théorique dans le même Collège. Lettres du même Varolio et de Girolamo Mercuriali sur les nerfs optiques et quelques autres observations faites sur la tête humaine, contre l’opinion commune. Avec un index très copieux]. {v}

    Intitulé De modo applicandi activum passivo, ad hominis generationem [La manière d’unir le passif à l’actif, pour la génération humaine], le chapitre cité est entièrement consacré à la copulation, avec ce passage (pages 98‑99) :

    Scito ergo esse impossibile, utrumque sexum revera in uno individuo reperiri ; sed reperiuntur quidem nonnullæ mulieres habentes membrum virile, ita ut cum aliis mulieribus iungantur, sed illum membrum est imperforatum, sicut dicebam ; in reliquis vero sunt mulieres, et viros admittunt, et genitalia muliebria tantum habent : ac si in utroq. coitu, et cum fœmina, et cum masculo, voluptatem perciperent, et semen emitterent ; hoc esset semper vi seminis ad uterum eiaculati, quatenus fœminæ sunt, et nunquam alio modo. Nec sit tibi mirum, quod cum alia fœmina coeundo, semen emittat ; quia ut intellexisti, contrectatio nymphæ facillime movet semen in mulieribus ipsis.

    [Tenez donc pour une impossibilité qu’un même individu possède les deux sexes en même temps. {vi} On trouve pourtant quelques femmes pourvues d’un membre viril qui leur permet de copuler avec d’autres femmes ; mais ce membre, comme j’ai dit, ne possède pas d’orifice éjaculateur ; pour le reste, ce sont des femmes qui ne sont dotées que d’organes féminins et qui y admettent des hommes. Et si, dans leurs deux sortes d’accouplement, avec une femme ou avec un homme, elles jouissent et émettent leur semence, cela provient toujours d’une éjaculation en direction de leur utérus, puisque ce sont des femmes, et jamais d’une autre manière. Et n’allez pas vous étonner qu’une femme éjacule quand elle s’accouple avec une autre, parce que, comme vous avez compris, les femmes expulsent très facilement leur semence en se caressant la vulve]. {vii}

    1. V. infra note [50].

    2. Secrétaire du frère du pape Grégoire xiii et mécène de l’auteur.

    3. Bologne 1553 ou 1554-Reggio de Calabre vers 1634.

    4. V. note [16], lettre 18.

    5. Francfort, Ioannes Wechelus et Petrus Fischerus, 1591, in‑8o de 172 pages.

    6. Négation de l’hermaphrodisme dit parfait : v. note [2] du Naudæana 3.

    7. En somme, Varolio reconnaissait déjà aux femmes deux manières de libérer leur semence : par la stimulation des parties génitales superficielles (vulve et clitoris) et par celle, profonde, du col utérin (qui était, à son avis, la seule à provoquer le plaisir charnel).
  5. Theatrum anatomicum [Amphithéâtre anatomique] de Caspar i Bauhin (Francfort, 1605, v. notule {b}, note [4], lettre 1024), chapitre xl, De pudendo muliebro, nymphis, clitoride, et labijs [Parties honteuses des femmes, nymphes, clitoris, lèvres], avec cette description anatomique et physiologique du penis muliebris [pénis féminin] (pages 258‑259) :

    Constat enim ex duobus corporibus nervosis (quæ ligamenta quibusdam) foris quidem rotundis, duris et crassis : intus vero spongiosis, cauernosis, ut spiritus influente extendi, eoque dissipato flacescere possit ; acriore crassioreque spirituoso sanguine, ut in viris, refertis : quorum origo ab utroque pubis osse, ad coniunctionem, quæ est cum osse ischii initio distincto, sed quæ aliquantulum progressa circa ossium pubis coniunctionem vniuntur, et penis corpus efficiunt, satis durum et solidum, quod in extremum glandi simile desinit : cui utrinque ad principium musculus paruus adiungitur. Caput ipsius tentigo proprie dicitur, quod tenuissima cute ex nympharum coniunctione veluti præputio tegi videtur ; foramen habet, non tamen peruium : vasa quoque per eius dorsum, non secus ac per penem virilem feruntur. Hoc licet plerunque leuiter tantum sub nymphis latitans, producatur, nec nisi firmiter digitis duobus indice et medio appressis percipiatur, nonnunquam tamen adeo excrescit, ut extra rimam, penis instar propendeat, præsertim cum vestibus attritum et confrictum turget, et virilis penis modo inflammatur, eoque mulieres ad libidinem irritatæ abutuntur, cum aliis mulierib. virorum instar, coeuntes (hinc contemptum virorum vocitant) et confricantes et mutuis coitibus incubis ac succubis sese polluunt.

    [Il est en effet constitué de deux corps musculeux (que certains appellent ligaments), placés de chaque côté, qui sont arrondis, durs et épais ; mais leur intérieur est spongieux et caverneux, de manière à pouvoir se dilater quand l’esprit y pénètre, et se dégonfler après qu’il s’est dissipé. {i} Ce qui les emplit est, comme chez les hommes, un sang spiritueux, fort pénétrant et épais. Ils s’insèrent sur chacun des deux os pubiens, tout près de leur symphyse, mais à distance de leur union avec les ilions. {ii} Le pubis procure une assise solide et stable au clitoris, dont l’extrémité est semblable à un gland, et dont la base est de chaque côté assortie d’un petit muscle. Sa tête, qui est sa partie proprement érectile, est couverte d’une très fine peau qui s’unit à celle des nymphes et équivaut à un prépuce. Il possède un orifice borgne. {ii} Son dos est parcouru de vaisseaux, à l’instar du pénis masculin. La plupart du temps, sa protrusion est discète et il se dissimule sous les petites lèvres : on ne le voit qu’en le faisant saillir par une ferme pression entre deux doigts, l’index et le médius. Il lui arrive portant d’enfler tant qu’il saille hors de son repli, à la manière d’un pénis, notamment quand il est compressé et frotté par les vêtements. Il gonfle et se met alors en érection à la manière d’un pénis viril ; et c’est ainsi que des femmes excitées par le plaisir en abusent, quand elles s’accouplent à d’autres femmes, en lieu d’hommes (dont elles s’attirent ainsi le mépris) : dans leurs étreintes, tour à tour actives et passives, elles se souillent de leurs caresses].

    1. Esprit : influx (liquide) et impulsion vitale.

      Le clitoris est l’appendice visible de l’appareil érectile féminin dont les deux piliers oblongs se trouvent de part et d’autre de la vulve, enfouis sous les petites lèvres.

    2. Avec le sacrum, en arrière, les deux os iliaques composent le squelette du bassin. Chacun d’eux possède trois parties : (1) la plus vaste est l’ilion (aile iliaque), auquel sont soudés (2) l’ischion, en bas, qui s’articule avec la tête du fémur pour former la hanche, et (3) l’os pubien, en avant, qui s’unit à son homologue (par symphyse), pour former le pubis, auquel s’appendent les organes génitaux externes.

    3. Sans canal qui l’unisse à une cavité interne, tandis que chez les hommes, l’orifice du gland ouvre le passage de l’urètre.

      En anatomie, par allusion fort lointaine au sens premier de leur racine grecque (v. infra notule {a‑i}), les nymphes sont deux replis situés à la partie supérieure la vulve, autour de l’orifice urétral, sous le clitoris. Elles doivent leur nom au fait qu’elles guident le jet de l’urine, « comme qui dirait Dames des Eaux » (Furetière).

    4. Ma traduction a sciemment sacrifié la fidélité à l’intelligibilité, mais sans introduire de notions anachroniques.
  6. V. note [6], lettre 72, pour les Observationum medicarum rariorum, libri vii [Sept livres d’observations médicales plus que rares] de Johann Schenck von Graffenberg (Lyon, 1644). Celle du livre iv qui porte le numéro 89 (édition de Francfort, 1600, tome 2, page 59), citée par Hofmann, y correspond à l’Observatio vi du même livre (section consacrée aux organes génitaux externes féminins, page 525), intitulée Mentula muliebris, Hippocrati Κιων, id est, columella, alijs Clitoris, quibusdam Nympha dicta : recens ex veterum scriptis, et neotericorum observatione inuenta, et descripta. {i} Parmi plusieurs autres, on y lit ces remarques dignes d’attention (en dépit de leur piètre latin), que Schenck a empruntées à Vésale : {ii}

    In elatiore muliebris pudendi sede, quæ anteriori pubis ossium regioni innititur, inter pudendi labra, aliasve duas lingularum fere in modum prominulas, eminere scripsi cuticulares carunculas, quæ non omnibus vel eiusdem regionis mulieribus æque sunt magnæ ac proceræ : vti etiam eidem quoque mulieri ambæ non pari semper modo eminent. Quibus vero carunculæ hæ, ad suauiorem indubie affrictum, ac veluti titillationem, et illecebram procreatæ, et in Septentrionalibus mulieribus et pudicis, longe quam in cæteris humiliores, et magis demissæ, donentur nominibus : (inter quæ κλητορις etiam occurrit) et qui apud Ægyptios iam nupturis virginibus (vti etiam omnibus puellis adhuc hodie apud Abdaritas, seu vocati nobis Presbyteri Ioannis gentem, perinde ac masculorum præputium religionis ergo) præscindi soleant : dein qui subinde vestium attritu, veluti in tentiginem actæ tumeant insurgantque, et interdum viro in Venere molestus obsistant, magna ex parte suo loco a me est descriptum. Iam si varios hermaphroditos (quos ego in meis anatomicis scriptis, quod illa ad morbos et monstra non pertinent, prætermisi) perinde atque ego vidisses, aut tum Patauij fuisses, cum vni, qui iam pretio sese aliquando spectandum denudauerat, Pauanellus Chirurgus per parui cuiusdam in lingularum loco consistentis penis, paruorumque illi accumbentium testiculorum resectionem succurreret, isque plane ab ipso mulier, diuulso una utcumque crasso hymene, reddebatur ; fortassis (inquam) propter quendam naturæ lusum in quapiam muliere abs te observatum, alios omnes inscitiæ, modo præter rationem non argueres, nouamque et interim inutilem prorsus partem, ac veluti membrum aliquod, integris alioquin mulieribus haud adscriberes. Existimo namque satis propendentem, et in tentiginem aliquando sese educentem, in hermaphroditis (qui alioquin muliebria habuerunt perfectiora, et qui apud Æginetam aperte describuntur) non semel mihi visum penem, et illum Avicennæ albatharam, Græcorum nimis excendentem, et in morborum classe habitam nympham, mulieri cuipiam ita prouenisse, ut penis ille extra cutem non esset exortus, rudimentaque tantum quædam pusillæ mentulæ haberet. Quæ cum forte fortuna tibi inter secandum occurrit, illa huius tuæ obseruationis causam dedit.

    [Dans la partie supérieure de la vulve, qui s’insère devant l’os pubien, entre les lèvres, j’ai décrit deux ou trois caroncules charnues, {iii} dont les légères saillies forment comme des languettes, et dont la grandeur et la proéminence varient d’une femme à l’autre ; elles sont aussi de taille inégale chez une même femme. Ces caroncules, auxquelles on a donné d’autres noms (dont même celui de clitoris), ont indubitablement été créées pour être fort agréables à frotter et voluptueuses à chatouiller. Nos pudiques femmes du Nord les méprisent, car elles les ont bien moins développées que celles d’ailleurs. Les Égyptiens ont coutume de les couper chez les vierges déjà nubiles (les Abyssins, que nous appelons les sujets du Prêtre Jean, le font encore aujourd’hui à toutes les petites filles, au nom de la religion, comme pour la section du prépuce des garçons). {iv} J’ai en grande partie expliqué ailleurs comment le frottement des vêtements provoque leur gonflement et comme leur érection, et comment cela peut créer un obstacle déplaisant pour l’homme au cours de l’acte vénérien. Si jadis, comme moi, vous aviez vu divers hermaphrodites (dont j’ai omis de parler dans mes écrits anatomiques, {v} car je m’y suis consacré aux maladies et non aux monstruosités), ou si vous aviez été à mes côtés, à Padoue, quand l’un d’eux acceptait parfois de se déshabiller, moyennant rétribution, et quand le chirurgien Pavanellus l’a secouru en lui retranchant celle de ces caroncules qui lui tenait lieu de court pénis, ainsi que les petits testicules qu’il avait à côté, pour en faire entièrement une femme, en lui façonnant en outre un grossier hymen : alors peut-être, vous dis-je, ne prétexteriez-vous pas déraisonnablement ne pas avoir vous-même observé semblable facétie de la nature chez une femme, en méconnaissant tous les autres faits ; et n’en déduiriez-vous pas qu’il s’agit d’une partie nouvelle {vi} et parfois tout à fait inutile, d’un membre dont peuvent se passer les femmes normalement conformées. En outre, j’estime avoir plus d’une fois vu le pénis enfler passablement et parfois se mettre en érection chez des hermaphrodites (qui possédaient au reste tous les attributs féminins, tels qu’Éginète {vii} les a parfaitement décrits). Avicenne lui a donné le nom d’alabathara, {viii} avec une taille qui excédait de beaucoup celle que lui avaient attribuée les Grecs ; et il a appelé nymphe, qui est un état à tenir pour une maladie, à toute femme conformée de sorte que ce pénis soit visible sans avoir à l’extraire des replis de la peau et ressemble à la verge d’un petit garçon. S’il vous arrive d’en voir une en disséquant, cela vous aura donné l’explication de votre observation].

    1. « La Mentule [verge] des femmes, appelée Kiôn par Hippocrate, c’est-à-dire “ petite colonne ”, Clitoris par d’autres, ou Nymphe par certains : découverte et décrite récemment à partir des écrits des anciens auteurs et des observations menées par les modernes. »

    2. Andreæ Vesalii, Anatomicarum Gabrielis Fallopii Observationum Examen [Jugement d’André Vésale (v. note [18], lettre 153) sur les Observations anatomiques de Gabriel Fallope] (Venise, Franciscus de Franciscis, 1564 [année même de la mort de l’auteur], in‑4o), section intitulée In pudendi lingulis [sur les languettes de la vulve] (pages 142‑143).

    3. Du latin caruncula, « petite chair », caroncule sert en anatomie à désigner les petites éminences charnues qui existent en divers endroits du corps : yeux, bouche, etc. Il est à présent bien établi que celles de la vulve, dites myrtiformes (en forme de feuille de myrte), sont les vestiges cicatriciels de l’hymen (ce qui explique leur variabilité) ; mais Vésale, qui les appelait languettes et disait les avoir découvertes, allait profondément se méprendre sur leur origine.

    4. V. note [1], lettre 697, pour le Prêtre Jean, autre nom de l’empereur (négus) des Abyssins (Éthiopiens), dont la mention contraint ici à tenir Abdaritas (forme non attestée en latin, mais qui est figure dans la source imprimée en 1564) pour une coquille, à la place d’Abassinos.

      Cette allusion à la circoncision et à l’excision (des filles vierges) prouve que Vésale ignorait l’origine hyménéale des caroncules (qu’il tenait pour des structures identiques au clitoris).

    5. La Fabrica de Vésale (Bâle, 1543, v. note [18], lettre 153), sur laquelle avaient porté les commentaires de Fallope.

    6. Sans autre traduction possible de l’adjectif nova, il faut croire que Vésale ne s’estimait pas avoir découvert le clitoris, mais avait été le premier (ce qui est vrai) à commettre l’erreur de le ranger parmi ce qu’il appelait les languettes (caroncules) de la vulve. V. infra notule {m} pour la pratique de l’excision en Éthiopie.

    7. Paul d’Égine, v. note [13], lettre 153.

    8. Nom arable qu’Avicenne donnait à la verge des femmes.
  7. Le 3e livre de la Description de l’Afrique par Léon l’Africain {i} contient une description détaillée de la ville de Fez au Maroc {ii} et des mœurs de ses habitants. Le chapitre intitulé Des Devineurs {iii} relève trois catégories de telles gens :

    « La tierce espèce est de femmes qui font entendant au populaire {iv} qu’elles ont grande familiarité avec les blancs démons. Et lorsqu’elles veulent deviner, à l’instance de qui que ce soit, se parfument avec quelques odeurs ; puis (comme elles disent) l’esprit qui est par elles conjuré entre dans leur corps, feignant par le changement de leur voix que ce soit l’esprit, lequel rend réponse par leur gorge. Ce que voyant, l’homme ou la femme qui est venu savoir aucune {v} chose de ce qu’il demande, après avoir eu réponse du démon, laisse quelque don en grande révérence et humilité pour ledit démon. Mais ceux qui se sont acquis, outre leur naturelle bonté, le savoir et expérience des choses, appellent ces femmes sahacat, qui vaut autant dire, comme en la langue latine, fricatrices ; {vi} et à dire vrai, elles sont atteintes de ce méchant vice d’user charnellement les unes avec les autres, ce que je ne saurais exprimer avec vocable plus propre ni qui convienne mieux à icelles ; lesquelles voyant une femme (entre celles qui les vont interroger et se conseiller de leurs affaires) qui ait en soi aucune {v} beauté, elles la prendront en amour, comme ferait un homme ; et au nom de l’esprit, pour récompense et paiement, lui demandent les copulations charnelles, dont celles à qui elles font cette impudique et déshonnête demande, pensant (comme peu rusées) complaire au démon, s’y consentent le plus souvent. Il s’en trouve aussi plusieurs, lesquelles ayant pris goût à ce jeu, et alléchées par le doux plaisir qu’elles y reçoivent, feignent d’être malades ; au moyen de quoi, elles envoient quérir l’une de ces devineresses, et le plus souvent font faire ce message au mari même ; puis soudainement, leur découvrent leur maladie et là où gît le remède ; mais pour mieux couvrir leur méchanceté, font accroire au mari (comme sot et peu rusé qu’il est) qu’un esprit est entré dans le corps de sa femme, la santé de laquelle ayant en recommandation, il faut qu’il lui donne congé de se pouvoir mettre au rang des devineresses et converser sûrement en leur compagnie ; ce qu’elles savent facilement persuader à quelque Jean {vii} qui, s’y consentant, prépare un somptueux festin à toute cette vénérable bande, à la fin duquel l’on se met au bal avec quelques instruments, de quoi jouent les Noirs ; puis la femme a congé de s’en aller là où bon lui semblera ; mais il s’en trouve quelques-uns, lesquels finement s’apercevant de cette ruse, font sortir l’esprit du corps de leurs femmes avec un terrible son de coups sourds et belles bastonnades. D’autres aussi, donnant à entendre aux devineresses être détenus par l’esprit, les déçoivent par même moyen qu’elles ont fait leurs femmes. »

    1. V. note [3], lettre latine 155.

    2. V. note [1], lettre 701.

    3. Édition française de Lyon, Jean Temporal, 1556, in‑fo, tome premier, pages 160‑162.

    4. Qui font entendre au public.

    5. Quelque.

    6. Fricatrix (pluriel fricatrices) est le féminin néolatin de fricator [celui qui frictionne].

    7. Cocu.
  8. Dérivé du verbe grec tribein, frotter, le mot tribade (« femme impudique, amoureuse d’une autre de son sexe », Furetière) a le même sens que fricatrix (v. supra notule {g‑vi}). Autre mot latin, subigatrix dérive de subigatio, caresse lascive.

  9. Aristophane, Lysistrata, {i} vers 107‑110 :

    « Il ne nous reste pas une ombre de plaisir. Depuis que les Milésiens {ii} nous ont trahis, je n’ai pas même vu le moindre godemiché {iii} pour adoucir nos regrets. »

    1. Sur une grève amoureuse des femmes pour faire cesser une guerre (v. note [34] du Borboniana 7).

    2. Ancien peuple grec de carie (Asie Mineure), habitant la région de Milet.

    3. Équivalent latin (gaude mihi, « pour mon plaisir ») du mot grec olisbos, « phallus de cuir » (Bailly).

    Consacré aux généralités (v. supra notule {b}) et à l’anatomie de la main, le livre i des commentaires de Caspar Hofmann sur le traité de Galien est composé de 25 chapitres. En les parcourant (ainsi que leur source) je n’y ai trouvé d’allusion ni aux marionnettes (neurospastoï en grec, neurospasta en latin), ni à Aristophane, ni à la masturbation.

  10. Renvoi au livre vi du commentaire de Galien sur le traité « des Lieux affectés » d’Hippocrate (Daremberg, volume 2, page 688) :

    « Diogène le Cynique {i} passe pour avoir été le plus ferme de tous les hommes pour toute espèce d’œuvre qui réclamait de la continence et de la constance. Cependant, il usait des plaisirs vénériens, voulant se débarrasser de l’incommodité que produit le sperme retenu, et non rechercher le plaisir que cause son émission. On raconte de lui qu’un jour, ayant demandé à une courtisane de venir le trouver, comme elle se faisait attendre, il donna lui-même avec la main un libre cours à la semence ; quand la courtisane arriva, il la renvoya, lui disant : “ Ma main t’a devancée en célébrant l’hyménée. ” »

    Dans son traité De la Vertu des païens (Paris, 1642), {ii} François i de La Mothe Le Vayer {iii} a qualifié la masturbation cynique de chirurgie, c’est-à-dire d’« opération manuelle » (page 146) :

    « on veut que Diogène ait fait une ordure en lieu public, y exerçant une chirurgie, pour user du terme dont les Grecs expliquent cela, capable de donner de la honte à l’effronterie même, quand l’action ne serait point accompagnée d’un crime détestable. »

    1. V. note [5], lettre latine 137.

    2. V. note [36] du Naudæana 3.

    3. V. note [14], lettre 172.
  11. Saint Paul Première Épître aux Corinthiens (6:10) :

    Neque molles, neque masculorum concubitores, neque fures, neque avari, neque ebriosi, neque maledici, neque rapaces regnum Dei possidebunt. {i}

    [Ni les mous, {ii} ni les hommes qui couchent avec les hommes, {iii} ni les voleurs, ni les avares, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les rapaces {iv} ne possèderont le royaume de Dieu].

    1. Latin de la Vulgate.

    2. L’adjectif latin molles, au masculin et au féminin, qualifie les êtres passifs, efféminés ou masturbateurs, mais cette traduction a donné lieu à quantité de variantes ; Caspar Hofmann a ajouté leur traduction en grec (malthakous et malthakas) mais le texte original de saint Paul ne contient pas ces mots.

    3. Saint Paul n’a pas employé ce mot : la Vulgate l’a ajouté.

    4. Autre addition de la Vulgate.
  12. Preciosus Johannes [Précieux Jean] est un autre nom du Prêtre Jean (v. supra notule {f‑iv}) ; le nom de Prestigianus que lui donnait ici Caspar Hofmann est une autre forme de « Prêtre Jean » (en latin ou en abyssin).

  13. Les Observations de plusieurs singularités et choses mémorables, trouvées en Grèce, Asie, Judée, Égypte, Arabie et autres pays étranges, rédigées en trois livres, par Pierre Belon du Mans {i} (Paris, Gilles Corrozet, 1553, in‑4o), tiers livre, chapitre xxix, De la circoncision des Turcs, page 191 vo :

    « Nous savons aussi que les coptes chrétiennes du pays de Prêtre Jean en Éthiopie croyant en Jésus-Christ, sont circoncises ; car étant la loi telle que les femmes doivent recevoir quelque impression de circoncision, ils leur coupent les parties appelées en grec hymenea, en latin alæ, {ii} car ils les trouvent correspondantes au prépuce viril. »

    1. Pierre Belon, mort en 1564, était licencié de la Faculté de médecine de Paris.

    2. Les « ailes », c’est-à-dire les petites lèvres ; mais tous ces termes sont impropres à qualifier le clitoris.
  14. Paul Jove (v. note [2], lettre 533), Historiæ sui temporis (Venise, Cominus, 1553, in‑8o) tome premier, livre xviii (et non iii), page 389 vo, à propos des mœurs abyssines :

    Nec Hebraicæ consuetudinis obliti plane sunt ; utpote qui decidere præputiam, et e pudendis etiam mulierum carunculam præcidere soleant.

    [Et ils ne sont pas oublieux de la tradition hébraïque, étant donné qu’ils ont coutume de couper le prépuce, et même chez les femmes, de trancher la caroncule de la vulve].

    1. V. supra notule {f} pour les languettes ou caroncules vulvaires, dans lesquelles Vésale incluait le clitoris.
  15. Section intitulée Anatomica partium muliebrium, et humani fœtus historia {i} de la Schola anatomica novis et raris observationibus illustrata. Cui adjucnta est accurata Fœtus Humani Historia. Authore Ioanne Riolano Filio, Anat. et Pharm. Profess. Regio {ii} (Paris, Adrien Périer, 1608, in‑8o), chapitre xi (et non v) intitulé De Orificio Cervicis Uteri {iii}, page 310 :

    Post labra intus progrediendo utrimque occurit alata et cartilaginea membranula νυμφη Græcis dicta, longa quidem sed tenuis, nec multum lata, in extremis acuminata, transversum situm obtinens, et secundum longitudinem sita. Hæ cartilagines nonnullis mulieribus, interdum in tantam molem augentur, ut pudorem deformitatemque inducant. Quarum Chirurgiam tradit Paulus Ægineta lib. 6. Eas olim Ægyptii nupturis virginibus antequam prominerent resecare solebant, ut docet Galenus in introductorio. Quod adhuc apud Abderitas seu Præsbiteri Ioannis gentem ex lege Hebræorum observatur : ut narrant Paulus Iovius lib. 3 suæ historiæ et Bellonius observationum lib. 3 cap. 28.

    [Après les grandes lèvres, en progressant en profondeur, on trouve de chaque côté une petite membrane cartilagineuse en forme d’aile, que les Grecs ont appelée nymphe ; {iv} elle est longue mais fine et peu large, pointue à ses extrémités ; attachée obliquement, elle s’étend longitudinalement. Parfois, chez quelques femmes, les nymphes acquièrent un tel volume qu’elles provoquent une honteuse difformité. Paul d’Égine, en son 6e livre, {v} relate leur chirurgie. Jadis les Égyptiens avaient coutume de les couper chez les vierges nubiles avant qu’elles ne deviennent proéminentes, comme nous l’apprend Galien dans son introduction ; ce qui est encore observé chez les Abyssins {vi} ou peuple du Prêtre Jean, selon la loi hébraïque, comme le racontent Paul Jove au livre iii de son Histoire et Belon au chapitre xxviii du tiers livre de ses Observations]. {vii}

    1. « Description anatomique des parties féminines et du fœtus humain. »

    2. « École anatomique illustrée par de nouvelles et rares observations. On y a ajouté la description soigneuse du fœtus humain. Par Jean [ii] Riolan le fils, professeur royal d’anatomie et de pharmacie. »

    3. « L’Orifice du col de l’utérus [la vulve]. »

    4. V. supra notule {e‑ iii}.

    5. Chirurgie (6e livre) de Paul Éginète (Paris, 1855), chapitre lxxx, De la nymphotomie et du cercosis, page 293.

    6. V. supra notule {f‑ iv} pour ma traduction du mot Abderitas (Abdaritas dans Vésale).

    7. V. supra notules {m} et {n} pour ces deux références que Riolan ne contredisait pas.

S’il a atteint ce dernier paragraphe, le bienveillant lecteur saura excuser le gigantisme et l’enchevêtrement de la présente note, la plus longue de notre édition. Je me la suis permise car tous les extraits originaux qu’elle traduit et commente démontrent fort éloquemment, me semble-t-il, que, sous couvert de belle et pure science, les ouvrages de médecine (et plus rarement de morale) étaient parmi les seuls livres à contenir des passages crus (c’est-à-dire puissamment érotiques, selon l’éthique de l’époque), qu’un homme lettré pouvait se procurer autrement que « sous le manteau ».


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Gerardus Leonardus Blasius, le 28 janvier 1661, note 35.

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(Consulté le 24/04/2024)

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