À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665
Note [76]
Page 372 (Paris, 1646), dans la section du chapitre cxxv, livre ii (v. supra note [73]), intitulée Resina colophonia [La Résine de colophon], ligne 21, corriger une coquille (host, mot sans signification, pour hoc [c’est]) dans le § 69 qui concerne la coutume antique de mettre de la résine dans les vins :
Qua occasione usus, monebo eos, qui Vina Græca solent concedere ægris. Omnia, excepta Malvasia, dicunt quidam, sunt picata, host [hoc] est, ad conservationem sui, acceperunt pugillum unum, alterumve Colophoniæ pulverisatæ, quam odor prodit. [Sur cet usage, je mets en garde ceux qui ont coutume de permettre aux malades de consommer des vins grecs : certains disent qu’hormis la malvoisie, {a} tous sont résinés, c’est-à-dire que, pour favoriser leur conservation, on y a ajouté une ou deux poignées de colophon en poudre, ce que trahit son odeur].
- Malvoisie {i} (Furetière) : « Vin grec ou de Candie. {ii} On le nomme en latin vinum Arvisium. {iii} Ce nom vient de Malvasia, ville du Péloponnèse, qui est l’ancienne Épidaure, {iv} d’où est venu d’abord ce vin si renommé. »
- Mot féminin dans Furetière ou Littré DLF, mais masculin dans Robert.
- Crète.
- Vin d’Ariusium (ou Arvisium), qui est un promontoire de l’île de Chio.
- Forte approximation sur la géographie du Péloponnèse oriental : le site actuel d’Épidaure y est voisin d’Archaia Epidauros, en Argolide ; mais Malvoisie (Monemvasia) se situe à 200 kilomètres au sud, en Laconie.
La réédition de Francfort (1667, page 296) a appliqué cette correction.