Autres écrits : Une thèse quodlibétaire de Guy Patin : « L’homme n’est que maladie » (1643)

Note [6]

Valère Maxime (Faits et dits mémorables, livre ix, chapitre xii, ext. 1) :

Torqueant se miseri, quibus extingui quam superesse utilius est, in trepido et anxio consilio quanam ratione vita exeant quærentes : ferrum acuant, venena temperent, laqueos adprehendant, vastas altitudines circumspiciant, tamquam magno apparatu aut exquisita molitione opus sit, ut corporis atque animi infirmo vinculo cohærens societas dirimatur.

[Que les malheureux, pour qui mieux vaut être mort que vivant, se tourmentent en cherchant dans l’agitation et l’anxiété un moyen de sortir de la vie, qu’ils aiguisent le fer, composent un poison, prennent des nœuds coulants, cherchent de profonds abîmes, comme s’il fallait de grands apprêts et des efforts extraordinaires pour rompre l’union du corps et de l’âme qui ne tiennent l’un à l’autre que par un faible lien].


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse quodlibétaire de Guy Patin : « L’homme n’est que maladie » (1643), note 6.

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(Consulté le 06/05/2024)

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