« Je suis amateur de chair, mais non de graisse » : ainsi Martial concluait-il son épigramme c (livre xi), consacrée à ses préférences féminines.

• La double référence française (dont la seconde est une inutile addition marginale, que j’ai quand même transcrite) renvoie au :

  Traité de la Conformité du langage français avec le grec. Divisé en trois livres, dont les deux premiers traitent des manières de parler conformes : le troisième contient plusieurs mots français, les uns pris du grec entièrement, les autres en partie : c’est-à-dire en ayant retenu quelques lettres par lesquelles on peut remarquer leur étymologie. Avec une Préface remontrant quelque partie du désordre et abus qui se commet aujourd’hui en l’usage de la langue française. En ce traité sont découverts quelques secrets, tant de la langue grecque que de la française, duquel l’auteur est Henri {a} Estienne. {b}

  Le proverbe cité par le Borboniana est commenté à la page **.vi de la Préface :

  « Où le naturel des femmes porte de se farder, sans que cela soit aucunement trouvé mauvais, ce proverbe a lieu < d’être > : Grande et crossa mi faccia Iddio, che bianca et rossa mi faro io (c’est-à-dire “ Dieu me fasse grande et grosse, quant à moi, je me ferai blanche et rouge ”) ; mais où les femmes se passent bien de fard, ce proverbe n’a plus de lieu. »

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  1. Henri ii Estienne, v. note [31], lettre 406.

  2. Paris, Jacques du Puis, 1569, in‑8^o de 171 pages.

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• V. note [1], lettre 428, pour le duc de Brunswick, Auguste dit le Jeune (né en 1579), « gros pourceau d’Allemagne » qui aurait refusé la main de Marie de Médicis.