Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Triades du Borboniana manuscrit
Note [24]
Triade 38.
Du Mensonge est le titre du vie des sept Opuscules ou petits traités {a} de François i de La Mothe Le Vayer, {b} qui y écrit (pages 259‑260) :« […] entre tous les défauts de notre humanité, il n’y en a point qui soit de si grande conséquence que celui du mensonge, ni qu’on doive par conséquent plus soigneusement éviter. Aussi a-t-on toujours fort estimé l’instruction que donnaient les Perses à leurs enfants depuis cinq jusque vingt ans. Elle consistait, au rapport d’Hérodote, en ces trois points : le premier, de bien tirer de l’arc ; le second, de monter à cheval avec adresse ; et le troisième, qu’ils estimaient le plus important de tous, de ne mentir jamais. {c} Le même auteur ajoute que de deux choses qu’ils tenaient les plus honteuses dans la vie, la principale était le mensonge, et l’autre, d’être endetté, à cause surtout que celui qui doit se trouve le plus souvent réduit à l’infâme nécessité de mentir. » {d}
- Paris, Toussaint Quinet, 1646, 4e série, in‑8o de 384 pages.
- V. note [14], lettre 172.
- Mise en exergue du passage cité dans la triade.
- Une note marginale renvoie au livre i des Histoires d’Hérodote (v. note [31], lettre 406) : le passage sur le mensonge (ψευδος, pseudos) s’y lit au chapitre cxxxviii.