Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)
Note [101]
L’asellus aquarius ou aquaticius, « âne aquatique » (d’eau douce), est distinct de l’asellus marinus, « âne de mer » ou morue : {a} autrement nommé aselle, c’est un petit crustacé (mesurant moins de deux centimètres), qui porte aussi le nom de cloporte d’eau douce, millepeda, « mille-pattes », en latin.
Guy Patin connaissait les écrits de Daniel Sennert {b} sur le bout des ongles car il avait édité ses Opera [Œuvres]. {c} Sennert a mentionné l’emploi médicinal de cet animal dans le livre ii de sa Medicina practica [Médecine pratique], troisième partie, De Symptomatibus, quæ pulmonibus et thoraci accidunt [Symptômes qui touchent les poumons et le thorax], chapitre ii, De Asthmate et orthopnœa [Asthme et orthopnée], {d} page 412 :
Commendantur et millipedæ vel aselli, qui sub vasis aquariis stabulantur, si scilicet panno lineo excepti in vino macerentur et vinum sine expressione propinetur.[On recommande fort les mille-pattes ou aselles, qui vivent et se nourrissent dans les limons d’eau douce : enveloppés dans un morceau de toile, on les fait macérer dans du vin, qu’on donne ensuite à boire sans les avoir écrasés].
- V. supra note [61].
- V. note [21], lettre 6.
- Trois tomes, Paris, 1641, v. note [12], lettre 44.
- Lyon, 1630, v. note [5], lettre 8.