Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)

Note [29]

Emprunté à Jeremias Drexel, {a} ce précepte figure dans son traité posthume intitulé Tobias morali doctrina illustratus [Tobie rendu lumineux par la doctrine morale], {b} seconde partie, page 242, fin du chapitre i, Tobias Junior sanitatis a Deo impetrandæ cupidissimus [Tobie le Jeune {c} très désireux d’obtenir de Dieu la santé] :

Germani veteres verbo tam celebri, quam utili monebant : Os hominis, aut carnifex est, aut Medicus stomachi. Os gulosum et intemperantiæ assuetum, tam stomachum quam alia corporis membra jugulat ; os regi patiens, et temperentiæ amicum suo domino pro centum medicis est.

[Un vieil adage allemand, aussi fameux qu’utile, énonçait que « La bouche de l’homme est soit son bourreau, soit le médecin de son estomac. » Une bouche gloutonne et esclave de l’intempérance tue l’estomac, aussi bien que les autres parties du corps ; pour son maître, une bouche qui supporte d’être gouvernée et qui aime la tempérance vaut cent médecins].


  1. Théologien jésuite mort en 1638, dont Guy Patin prisait les écrits, v. note [62], lettre 150.

  2. Anvers, veuve de Jan Cnobbaert, 1642, in‑12 de 476 pages.

  3. V. note [17], lettre latine 29.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 29.

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(Consulté le 25/04/2024)

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