Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)
Note [30]
Pour brocarder en bloc charlatans, chimistes et pharmaciens, Guy Patin déballait leur arsenal, en ajoutant à la panacée (v. note [2] de l’Observation x contre les apothicaires) des remèdes aussi singuliers qu’extravagants, peut-être enfouis dans les traités d’alchimie. Je me suis contenté de traduire leurs noms, issus du grec et du latin, à peu près mot à mot, sans trop chercher à savoir ce qu’étaient exactement ces préparations, ni même si elles avaient réellement existé : κρατιστο χειρουργημασι [tout-puissants artifices], mimia [pantomimes], herbis Hermeticis [herbes hermétiques], incombustis oleis [huiles incombustibles], vividis laticibus [liqueurs énergétiques]. Rabelais a très souvent recouru à cette sorte d’énumération grotesque.