Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)

Note [46]

Je n’ai trouvé les « aromates spartiates » que dans le livre i, Quare jejunandum [Pourquoi jeûner] du traité intitulé :

Aloe amari sed salubris succi Ieiunium quod in aula Sermi utriusque Bavariæ Ducis Maximiliani S.R.I. Archidapiferi Electoris, etc. explicavit, et latine scripsit Hieremias Drexelius e Societate Iesu.

[Le Jeûne est comme l’aloès, {a} dont la sève est amère mais salubre : Jeremias Drexel, {b} de la Compagnie de Jésus, l’a exposé devant la cour du sérénissime duc Maximilien des deux Bavière, grand sénéchal et électeur du saint Empire romain, etc., {c} puis rédigé]. {d}

Cette locution originale est expliquée en deux endroits du chapitre v, Iejunium, medicamentorum omnium medicamentum prorsus opportunissimum [Le jeûne est de très loin le plus secourable de tous les remèdes]. {e}

L’amertume de l’aloès, comparée à la douceur du miel, est apparue dans la dernière partie de l’article ii, mais sans emprunt au latin de Drexel.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 46.

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(Consulté le 19/04/2024)

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