Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)
Note [71]
Remarques d’Isaac Casaubon sur le livre ii (chapitre xxi, colonne 128, lignes 51‑54), des Déipnosophistes d’Athénée de Naucratis : {a}
Scitum est, quod ostrea vocavit Matro parodus tubera maris, isto versu, Οστρεα τ’ ηνεγκεν, Θετιδος Νηρηιδος υδνα.[On sait que Matron le parodique {b} a appelé les huîtres truffes de la mer, dans ce vers : {c} Il apporta des coquillages qui sont les truffes de Téthis, fille de Nérée]. {d}
- Lyon, 1621, v. note [1], lettre 543.
- Matron de Pitale (Éolie) est un poète grec du ive s. av. J.‑C., auteur de parodies dont il ne reste que quelques fragments.
- Dans son chapitre, qui porte sur les truffes, Athénée cite ce vers de Matron et le dit tiré de son Souper (Δειπνον) ; mais sans parler explicitement des huîtres, qui sont une interprétation de Casaubon.
- Thétis était la plus belle des 50 filles du dieu marin Nérée ; toutes portaient le nom de néréides, divinités plus ou moins assimilables aux sirènes.