Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)
Note [90]
Sentence souvent citée, mais rarement attribuée à Boèce, {a} son véritable auteur, dans la Consolation de la philosophie (livre ii, prose 5) :
Paucis enim minimisque natura contenta est ; cuius satietatem si superfluis urgere velis, aut iniucundum, quod infuderis, fiet aut noxium.[La nature se contente de peu, et même de très peu ; si tu veux outrepasser ta satiété par des mets superflus, ce que tu auras enfourné te rendra malheureux ou te nuira].
La note [12], lettre 619, cite le passage où Botal a employé cet adage pour condamner la polypharmacie (multiplicité des médicaments), à laquelle Guy Patin allait maintenant s’attaquer de front, au grand dam des apothicaires parisiens.