Rédigées dans un latin fort impur, ces deux premières phrases contiennent des ambiguïtés. Ma traduction a cherché à les résoudre, mais sans certitude d’avoir parfaitement compris ce que Guy Patin voulait dire ; en revanche, les trois remèdes qu’il citait sont bien attestés :
- l’« onguent napolitain », à base de mercure, était destiné à faire « suer la vérole » ; {a}
- l’« opiate napolitain » était un purgatif composé de séné, d’hermodactes, {b} de térébenthine, de sassafras et de salsepareille ; {c}
- le « bois d’Inde », c’est-à-dire d’Amérique, était un autre nom du gaïac. {d}
- V. note [9], lettre 122.
- V. note [10] de l’Observation 1 sur les us et abus des apothicaires.
- V. note [4], lettre 220, pour ces trois plantes réputées actives contre la syphilis.
- V. note [8], lettre 90.