Épices
« S’est dit particulièrement autrefois du sucre, des dragées et des confitures qu’on donnait en présent aux juges, quand ils avaient fait gagner un procés, et cela par pure gratification. Aujourd’hui se dit au Palais des salaires que les juges se taxent en argent au bas des jugements, pour leur peine d’avoir travaillé au rapport et à la visitation des procès par écrit » (Furetière). Pour un juge, épicer voulait dire se taxer des épices trop fortes pour ses jugements. V. note [15], lettre 544, pour le sens plus commun (mais restreint) d’aromates.