Confesseur du roi
Par les États de Philippe iii, Philippe ivle Bel, et Philippe v le Long, le grand aumônier et le confesseur du roi avaient chacun une chambre et logeaient en l’hôtel du roi ; par une ordonnance de Philippe le Long faite à Bourges le 16 novembre 1318, il est défendu à tous de s’ingérer à parler au roi durant qu’il entend la messe, hors à son confesseur qui lui peut parler seulement des choses qui regardent sa conscience et le salut de son âme ; et après la messe dite, avant que le roi parte de son oratoire, il lui peut parler de ce qui concerne le fait de la collation des bénéfices, et non d’autres choses. Par ordonnance de Philippe le Long, régent du royaume, faite à Saint-Germain-en-Laye, en juin 1316, il est déclaré que le confesseur du roi a pouvoir de commander les lettres aux bénéfices pour être signées et scellées. Il ajoute que l’institution et destitution des boursiers du Collège de Navarre étaient de la charge du confesseur du roi. Les confesseurs des rois de France ont été constamment des jésuites, depuis Henri iv. Avant lui, les dominicains et les cordeliers étaient presque toujours confesseurs des rois de France et de tous les grands de leur cour (Du Tillet in Trévoux).