L. 207.  >
À Charles Spon,
le 16 novembre 1649

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 novembre 1649

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(Consulté le 19/04/2024)

 

Monsieur, [a][1]

Je crois qu’avez reçu ma dernière datée du 5e de novembre que j’avais enfermée dans celle de M. Falconet. Le même jour au soir je reçus une lettre de M. Volckamer, [2] par laquelle il me donne avis qu’il a reçu le paquet de M. Riolan ; [3] mais que de malheur, il a trouvé un cahier tout entier de manque à l’Anthropographie[4] qu’il me prie de lui envoyer, ce que je ferai. Outre plus, il me prie aussi de lui envoyer encore deux exemplaires de l’Anthropographie et autant de l’Encheiridium[1][5] et de lui indiquer le vrai prix d’iceux afin qu’il puisse retirer l’argent de ceux qui les désirent avoir ; et à tout cela je m’en vais y travailler, ce que je ne puis entièrement effectuer sans votre aide, dont je vous prie très humblement de continuer envers moi votre bonne volonté pour l’avenir, comme je vous rends grâce de tout mon cœur pour toute la peine qu’avez prise pour ces affaires par ci-devant.

Enfin, nous avons deux surintendants des finances, savoir M. d’Avaux, [6] frère du président de Mesmes, [7] et qui a par ci-devant été plénipotentiaire à Münster ; [8] l’autre est M. d’Émery-Particelli, [9] qui est un rappelé à la même charge. Il faut souhaiter qu’il y réussisse mieux qu’il n’a fait par ci-devant. Beaucoup de gens se flattent et se promettent qu’il fera bien ; mais j’ai peur que l’intérêt qu’ils y prennent ne les fasse parler de la sorte. [2] Le blé est encore ici bien cher, combien qu’il y en ait beaucoup ; mais c’est que tel qui en a déjà en achète encore dans l’appréhension qu’il a du futur. Il y en a beaucoup aussi dans les provinces que l’on n’amène point ici, dont on allègue diverses causes.

M. Huguetan [10] l’avocat m’a fait l’honneur de me venir voir. Je l’ai entretenu fort agréablement une bonne demi-heure, mais la nuit survenant en fit la dissolution. Il est d’un puissant entretien, bon et sage, et il y a beaucoup à apprendre avec lui. Il m’a fait le bien de m’enseigner sa maison, je ne manquerai pas de l’aller visiter.

Tout ce qu’on dit ici de la paix de Bordeaux, [11] est fort incertain : on dit qu’on a embarqué du monde vers Abbeville, [12] pour mener contre eux ; qu’il y avait 1 200 hommes, mais qu’ils se défilent ; que faute d’argent, ils ne veulent point aller et même, qu’ils soupçonnent qu’on les veut envoyer en Catalogne [13] sous ombre d’aller à Bordeaux. Il est vrai que nous avons besoin d’hommes en Catalogne, mais nos gens n’y veulent pas aller. Le comte < Du > Dognon, [14] gouverneur de Brouage, [15] a équipé trois vaisseaux pour envoyer contre Bordeaux au secours de M. d’Épernon, [16] mais il manque de matelots, qui refusent d’aller contre Bordeaux. Tant y a que si ceux de Bordeaux sont rudement attaqués, on dit aussi qu’ils se défendront bien et qu’ils mettront toute pierre en œuvre pour ne pas retomber dans les pattes de leur traître et enragé gouverneur. [3]

On m’a dit aujourd’hui que le livre que M. de Saumaise [17] fait imprimer à Leyde [18] pour le roi d’Angleterre [19] sera in‑fo, d’assez grosse lettre. [4] On dit que M. d’Émery promet de faire en sorte que tout ira bien et que tout le monde sera content ; il nous veut faire espérer de la bonace, mais je n’oserais m’y fier, Mare momento vertitur[5][20] Cet homme est un tigre ou un lion qui ne s’apprivoisera jamais guère bien, au moins n’y aura-t-il guère d’assurance. Un petit libraire du Palais, grand vendeur de pièces mazarinesques [21] depuis notre guerre, a été surpris distribuant quelques papiers diffamatoires contre ledit sieur. [6] Il a été mis au Châtelet [22] où il a été condamné aux galères [23] pour cinq ans, sauf son appel à la Cour où il y a apparence qu’il n’y sera pas si rudement traité. Ce pauvre malheureux s’appelle Vivenay. [7][24] Il y a ici beaucoup de gens fort incommodés d’avoir prêté au roi [25] ou aux partisans. La plupart de ces gens-là ont grande peine à se soutenir, et sont à la veille de faire une honteuse banqueroute s’ils ne reçoivent quelque douceur et faveur de M. d’Émery, de qui la plupart ont souhaité le retour aux finances pour cet effet ; et néanmoins, il n’y a rien de si incertain, il y a de l’apparence qu’il fera premièrement pour le roi qui le met en besogne et puis après, pour le Mazarin [26] et pour tous ceux qui l’ont rétabli en cette grande charge, ou au moins qui lui ont rendu bon service et qui lui ont bien aidé. Par après, il travaillera pour soi-même, sa famille et pour tous ses amis. Enfin, j’ai peur que le reste ne soit bien court pour beaucoup de gens qui s’y attendent, pour le grand besoin qu’ils en ont. Ledit sieur d’Émery est ici actuellement malade de quelques douleurs podagriques, [27][28] et reçoit dans son lit les compliments et les visites de tous ceux qui le vont saluer, [8] et se réjouir avec lui de ce qu’il est rétabli (qui est une espèce de prodige à la cour qu’un homme haï comme celui-là et chassé comme il a été soit néanmoins enfin rétabli par ceux mêmes qui l’avaient ou chassé ou éloigné).

Je vous donne avis que le samedi 13e de novembre 1649, j’ai délivré un petit paquet à un jeune homme de Lyon pour faire emballer avec de la marchandise qui appartient à M. Devenet, [29] libraire de Lyon, qui est celui qui a imprimé Praxis Riverii ; [9][30] et c’est celui-là qui vous doit rendre ledit paquet franc de port, quod utinam fiat cito[10] Vous trouverez dans icelui un paquet pour M. Volckamer contenant deux Anthropographies et deux Encheiridiums de M. Riolan cum aliis paucissimis[11] Je prends la hardiesse de vous recommander ce paquet et de vous supplier de prendre le soin de l’adresser à notre ami à Nuremberg, [31] qui m’a demandé lesdits exemplaires et qui est fort en peine d’un cahier qui manque à ce que je lui ai envoyé par ci-devant. Vous y trouverez pareillement un petit paquet pour vous, dans lequel sont contenus les trois portraits de Salmasius, Grotius [32] et du père Cousinot [33] qui mourut ici l’an 1645. [12] Je n’en ai trouvé des deux premiers chez aucun marchand en taille-douce de la rue Saint-Jacques. [34] J’en ferai venir tout exprès d’autres de Hollande et en attendant, je vous envoie les deux miens afin que vous ayez le plaisir de les voir aussi bien que j’ai eu par ci-devant. De plus, vous y trouverez Phil. Guyberti Medicus officiosus[13] qui est le Médecin charitable [35] en français que M. Sauvageon [36] m’a dédié, l’ayant tourné en latin pour tâcher de faire dépit à M. Jost [37] qui en a le privilège en français et qui n’a pas voulu acheter à son mot son Perdulcis[14][38] Il y a encore une autre chose qui l’a porté à entreprendre ce travail, savoir l’argent que lui en a donné le libraire hollandais nommé Vlacq [39] qui en a fait ici faire l’impression à ses dépens et qui tôt après, l’a envoyée en Angleterre et en Hollande, où il a grand trafic et où il est de présent ; combien que l’on imprime encore ici un livre de M. Grotius pour lui, qui est le reste de ses commentaires sur le Nouveau Testament, [40] et principalement sur l’Apocalypse ; et d’autant que le volume ne peut être gros, ils ont dessein de l’augmenter du traité du même auteur De Veritate religionis Christinæ, cum notis, tel qu’il fut ici imprimé l’an 1640, in‑12. [15][41] Et après que cela sera achevé et que ce livre sera en vente, il m’a dit qu’il imprimera son Histoire de Hollande en latin, in‑fo[16] que l’on dit être une fort belle pièce ; au moins je l’ai ouï dire à un témoin oculaire, qui est un des plus habiles hommes du monde, à qui la veuve de l’auteur l’a donné à voir, savoir à M. Le Bignon, [42] avocat général au Parlement, qui a été un des grands amis de feu M. Grotius, mais qui est extrêmement capable d’en bien juger. De plus, vous y trouverez un petit livret intitulé Præcautiones Tridentinæ fait ici par un homme [43] qui autrefois a été jésuite et qui l’est encore en quelque façon, contre les jansénistes, [44] que les jésuites [45] tiennent pour leurs ennemis. [17] Franc. Vavassoris liber de Forma Christi [46] est de beau latin et m’a été donné comme tel par excellence. [18] Dissertatio de Tridentini Concilii autoritate et interpretatione est un ouvrage du P. Petau [47] contre quelque janséniste. [19] Le livre de M. de Launoy [48] intitulé Dissertatio duplex veut prouver qu’il n’y eut jamais de saint René et qu’il ne fut jamais évêque d’Angers. [49] C’est le même qui a écrit contre saint Denis l’Aréopagite, [50] disant qu’il n’est jamais venu en France, et je pense qu’il dit vrai. Il a pareillement écrit contre la Madeleine, [51] prétendant qu’elle n’est jamais venue en Provence, et je suis de son avis. Il a écrit aussi et fort bien réfuté le scapulaire des carmes[20][52] C’est un docteur en théologie de Navarre, [53][54] Normand, homme de mauvaise mine, mais savant et principalement en l’histoire ecclésiastique. Il y en a ici qui l’appellent esprit ferré et âme damnée, disant qu’il se faut garder de lui, qu’il ôte tous les ans un saint du paradis et qu’il y a du danger qu’il n’en ôte Dieu même à la fin ; et néanmoins, jusqu’ici personne ne lui a répondu. [21] Je me suis laissé dire par un de ses amis, qu’il avait été longtemps espion et pensionnaire des jésuites (et hoc est de patria[22] qui se servaient de lui pour approuver leurs livres ; mais qu’enfin ils l’ont cassé aux gages et lui ont ôté sa pension pour n’avoir point voulu donner quelque approbation à une nouvelle doctrine qu’ils voulaient publier. [23] Vous trouverez aussi la Rome ridicule de Saint-Amant, [55] avec le scazon de Jos. Scaliger [56] sur Rome à la fin, lequel vaut mieux que Rome même avec toute sa moinerie[24] M. Du Monstier, [57] par ci-devant recteur de l’Université [58] auparavant M. Hermant, [59] ayant été fait professeur du roi par monsieur votre archevêque, [60] a fait l’an suivant imprimer sa harangue afin d’avoir quelque chose à présenter à Messieurs du Grand Conseil où il plaidait un canonicat de Rouen qu’il n’a pas encore. [25] Pour le rôle des médicaments que M. de Saint-Jacques [61] l’aîné fit autrefois imprimer, il parle de lui-même : cela fut présenté en l’an 1623 à Messieurs du Parlement pour un procès qu’il avait alors contre les apothicaires. [26][62] L’épitaphe de M. Godefroy [63] est de la façon du fils de feu M. Cousinot, [64][65] premier médecin du roi. [27] C’est un jeune homme d’environ 20 ans, fort bien né, point débauché, qui s’adonne fort à l’étude. Il a environ 6 000 livres de rente en bénéfices, est un grand garçon bien fait qui n’a que de bonnes et louables inclinations, et duquel M. Bouvard, [66] son grand-père, et Madame sa mère [67] ont très grand contentement. Voilà une bien longue anatomie, et un ennuyeux discours pour un si petit et si chétif paquet. Si Dieu le veut, je pourrai vous en envoyer une autre fois un plus gros et plus précieux.

On dit que M. de Mercœur [68] partira pendant huit jours pour s’en aller en Catalogne où l’état de nos affaires requiert du secours présent. La flotte d’Espagne est arrivée des Indes, [69] ce qui fortifie avantageusement le parti de nos ennemis. C’est pourquoi il serait à souhaiter que la paix de Bordeaux fût faite afin qu’on y pût envoyer tant plus de troupes, de peur qu’enfin nous ne perdions cette province qui s’est donnée à nous de si bonne sorte ; ce qui ne peut arriver qu’à notre extrême confusion et à notre grande perte. [28] Les trois nièces du Mazarin [70][71][72][73][74] étaient logées dans le Palais-Cardinal. [75] On les a envoyées dans le faubourg de Saint-Jacques au monastère du Val-de-Grâce, [76] où elles sont comme dans un fort. [29] Et dans leur appartement vide, on y a logé M. d’Émery, le nouveau surintendant, afin qu’il soit là plus en assurance contre les attaques du peuple si d’aventure il venait à se remuer, ou à cause de la trop grande cherté du blé ou pour quelque autre sujet. [30] Je vous prie de me permettre que je vous consulte sur une difficulté qui me vient de naître : en cherchant quelque chose dans le livre de notre ami M. Hofmann, [77] de Medicamentis officinalibus, j’ai eu recours à la grande table dans laquelle, page 607, col. 1, lignes 9 et 10, j’ai lu ces mots qui m’ont étonné et que je n’entends point, combien qu’autrefois j’aie lu le livre tout entier, Galeni codices accusantur, etc. In India longe alii sunt quam nostri ; [31] le chiffre suivant ne me fait rien connaître, c’est pourquoi je suis en grand doute ; y a-t-il apparence que dans les Indes il y ait des volumes et quelques tomes de Galien ? J’ai peur que cela ne soit faux et qu’il ne faille rapporter cela à quelque autre article. Faites-moi le bien de m’en donner l’éclaircissement si vous le savez. Pour moi, je vous le confesse, hic agnosco tenuitatem et inscitiam meam[32] Vous serez peut-être en ce cas-là mon oracle, comme vous l’avez déjà été par ci-devant en beaucoup d’autres occasions. M. Ravaud [78] m’a fait l’honneur de m’écrire et m’a invité de lui faire réponse à l’offre qu’il m’a faite, me priant de trouver bon qu’il me dédie son Sennertus[79] Vous savez ce que je vous en ai écrit par ci-devant : si vous en êtes d’avis, je le veux bien, et j’en ferai tout ce que vous voudrez et qu’il vous plaira me conseiller. Je lui ai fait réponse dans le même dessein, si bien que vous n’avez plus qu’à ordonner ce que vous voulez que je fasse ; et en cas que cela arrive, faites-moi le bien de me mander ce que je dois faire et comment il faut que je me gouverne avec MM. Ravaud et Huguetan. [80] Totus enim a tua lege iudicioque tuo pendebo[33]

J’ai rencontré ce matin M. Riolan [81] qui est fort affligé : son second fils, [82] qui est avocat de la Cour, s’est marié contre son gré et lui a donné beaucoup d’affaires ; il a reçu de l’argent, fait de fausses quittances, etc. ; bref, il a fait comme font la plupart des enfants de Paris, bonne mine et bonne chère sans s’enquérir aux dépens de qui ce sera. J’ai grand peur que cette affliction n’abatte ce bonhomme et qu’il ne nous donne plus de livres. Il n’a nul contentement en sa maison : sa femme [83] a été mauvaise toute sa vie, criarde, acariâtre, ménagère outre mesure ; son fils aîné, [84] qui est un bénéficier de 6 000 livres de rente, est un débauché qui ne donne nul contentement à son père ; il avait une fille aînée, [85] belle et sage, laquelle mourut tout en vie et presque subitement, [86] laquelle a laissé beaucoup de petits enfants qui ne sont pas trop accommodés, [34] d’autant que leur père depuis qu’il est veuf, a eu des pertes et a mal fait ses affaires. [35][87][88][89] Il n’avait de la consolation que de cet avocat qui avait beaucoup de bonnes qualités, et entre autres un esprit vif et tout de feu ; et je suis bien marri de ce malheur qui pourra être cause que M. Riolan n’achèvera peut-être rien de tout ce qu’il a commencé. Sa fille aînée mourut inopinément d’une perte de sang fort excessive en revenant de l’église. Il ne voit point sa seconde, [90] d’autant qu’elle est mariée aux champs. Les bons pères sont sujets d’avoir de mauvais enfants. [36]

On dit ici que ceux de Bordeaux sont les plus forts et qu’ils sont en état de donner la loi à M. d’Épernon ; [3] que si on envoie de grandes forces contre eux, qu’ils sont pareillement assurés de bons secours ; qui est une nouvelle qui me réjouit, en dépit du Mazarin et du duc d’Épernon ; et je prie Dieu qu’ils soient si forts qu’ils puissent heureusement résister à cette tyrannie qui ruine la France. Il se débite ici une nouvelle de la part de l’ambassadeur de Portugal, savoir que le grand vizir [91][92] qui est à Constantinople [93] a fait étrangler son maître le Grand Turc, [94] âgé de dix ou douze ans ; et qu’il s’est rendu maître de ce grand Empire. Je ne sais si cela est vrai, mais il y a environ deux mois qu’un pareil bruit courut encore ici. [37] Dieu nous doint sa paix, et à moi vos bonnes grâces, désirant être toute ma vie, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

Patin.

De Paris, ce mardi 16e de novembre 1649.

M. d’Émery est au lit malade d’une fièvre quarte, [95] il est fort exténué. [30] On m’a dit aujourd’hui que les médecins de cour qui le pansent ont peur qu’il ne devienne hydropique. [96] La reine [97] se plaignait hier qu’il n’était point guéri, vu qu’il avait été purgé [98] plusieurs fois et même qu’il avait été saigné 32 fois depuis le commencement de sa maladie, qui avait été à Châteauneuf [99] près d’Orléans. [38] Vous voyez comme les chimistes [100] et les charlatans [101] se trouvent obligés de se servir de ce divin remède malgré tous les secrets de Paracelse. [102] S’il est en l’état que j’ai ouï dire, il est mal ; mais peut-être que ces charlatans-là, entre les mains de qui il est, font comme ceux dont a parlé Tertullien, [103] qui morbum extollunt ut maiore gloria sanasse videntur[39] On dit que les troupes qui sont en Provence [104] partent pour aller au secours de M. d’Épernon. [40] Adieu Monsieur, et amorem tuum mihi perenna[41]


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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