L. latine 95.  >
À Johann Jakob Seubert,
le 11 janvier 1658

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Jakob Seubert, le 11 janvier 1658

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1128

(Consulté le 16/04/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 66 ro | LAT | IMG]

Pour M. Seubert, docteur en médecine de Strasbourg. [a][1]

Ayant d’abord salué avec déférence le très distingué M. Seubert, docteur en médecine de Strasbourg, je le prie de souffrir que je traite avec lui sur l’affaire que M. Dinckel m’a soumise et lui réponde comme suit. [2] Bien que j’aie ici beaucoup d’ouvrages du très distingué M. Melchior Sebizius et qu’il m’ait promis de me procurer ceux qui me manquent dans la liste que je lui ai envoyée avec une lettre au mois de novembre dernier, [1][3] je n’infirme pourtant en aucune façon ce de quoi nous sommes convenus, étant donné que j’ai deux fils qui exercent la médecine en cette ville et qui tireront, j’espère, profit de la lecture des œuvres d’un si grand homme. [4][5] C’est pourquoi si cette honorable veuve possède chacune de celles que M. Melchior Sebizius a écrites et a eu soin de faire imprimer, [2] j’accepte cette vente avec empressement ; à raison d’un sol la feuille, qui contient huit pages [3] (à moins que cela ne se puisse acquérir à moindre prix par l’entremise de M. Seubert), étant entendu, s’il vous plaît, que rien ne manque ni ne soit en double dans cette collection intégrale. J’ajoute aussi la condition que cette série, bien sûr entière, dont je paierai ici le port, me soit rendue reliée, suivant la coutume allemande. Là-dessus, je voudrais savoir de combien de tomes est composée ladite collection complète ; après quoi j’en arrêterai le prix, à payer à Strasbourg ; ou plutôt, que je paierai à M. Dinckel. Sur tous ces points, je désire une réponse de M. Seubert, que je salue avec beaucoup d’empressement, et à qui je promets de rendre ici toute sorte de services et de soumission.

De Paris, ce vendredi 11e de janvier 1658.

Guy Patin, docteur en médecine de Paris et professeur royal.

Ne pourrais-je pas savoir aussi quel sera le nombre de feuilles à débattre dans tant d’opuscules divers : s’agit-il de six cents, huit cents, mille ou plus ? Que trouve-t-on de rare dans tant d’opuscules, qu’est-ce qui y sort de l’ordinaire ? Pardonnez mon importunité, très distingué Monsieur. Vale.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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