L. latine 134.  >
À Johannes Antonides Vander Linden,
le 15 avril 1660

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 15 avril 1660

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1167

(Consulté le 29/03/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 85 ro | LAT | IMG]

Au très distingué M. Johannes Antonides Vander Linden, éminent professeur de médecine, à Leyde. [a][1]

Je viens de recevoir votre billet et vous en remercie. Je me réjouis que vous ayez reçu mon paquet. Je vous demande de ne pas vous inquiéter pour la feuille du Gassendi :  vous l’aurez sans aucun doute car je l’ai donnée à M. Angot, qui m’a promis de la mettre dans un autre paquet de livres qu’il doit envoyer à M. Elsevier ; [2][3][4] ce qu’il m’a garanti, et peut-être l’avez-vous entre les mains au moment où j’écris ces lignes. Dans votre livre de Scriptis Medicis qui est en cours d’impression, [5] n’omettez pas ce titre : Claudii Galeni Chronologicum Elogium, R.P. Philippo Labbeo Scriptore ; cum Iacobi Mentelii V.C. ad eumdem Epistola. Parisijs, e Typographia Claudii Cramoisi, via Carmelitarum, sub Sacrificio Abelis 1660[1][6][7][8][9] On imprime à Lyon sur la Saône le Cardan complet, dont il y aura dix grands tomes in‑fo ; cette édition sera achevée dans 16 mois. [10] On y imprime aussi le Paolo Zacchias en deux grands tomes in‑fo, dont le premier sera augmenté et le second sera entièrement nouveau. [2][11] Mes deux fils vous saluent en retour ; [12][13] et moi, je vous remercie infiniment pour cet amour fidèle et sincère que vous me portez. J’ai ici pour vous l’Elogium Galeni [1] et quelques autres livres ; je leur en adjoindrai plusieurs s’il m’en tombe sous la main. Je suis affligé et vraiment peiné que notre ami, l’excellent M. Rompf, s’en aille bientôt en Allemagne. [14] Il dit qu’il passera à Strasbourg, j’écrirai donc par son intermédiaire à M. Melchior Sebizius ; je n’ai rien vu ni entendu de son Speculum medico-practicum[3][15] mais en attends quelque nouvelle d’un jour à l’autre. Vive et vale, et aimez celui qui est votre de tout cœur, Guy P.

De Paris, ce jeudi 15e d’avril 1660.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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