L. latine 142.  >
À Johann Garmers,
le 11 septembre 1660

Codes couleur
Citer cette lettre
Imprimer cette lettre
Imprimer cette lettre avec ses notes

×
  [1] [2] Appel de note
  [a] [b] Sources de la lettre
  [1] [2] Entrée d'index
  Gouverneur Entrée de glossaire
×
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Garmers, le 11 septembre 1660

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1175

(Consulté le 25/04/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 88 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Johann Garmers, docteur en médecine, à Hambourg.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Votre lettre m’a été fort agréable, elle m’a confirmé l’excellent état de vos affaires et la bonne réception des livres que je vous avais envoyés. Comme vous l’avez voulu, j’ai confié les autres qu’avez désirés à un marchand de chez vous : les Opera omnia de Gassendi, avec tout ce qui existe de Baillou, non relié, comme vous l’aviez spécifié dans votre lettre. [1][2][3] J’ai reçu de lui 62 livres tournois : 12 pour les Baillou et 50 pour le Gassendi, que je n’ai pas pu avoir pour moins cher. Pour les œuvres de Baillou, il n’en restait que deux tomes en vente : le premier des Consultationes et les Ephemerides. On ne trouve aucun Gassendi en blanc chez nos libraires, qui ne se sont pas bien entendus avec ceux de Lyon ; j’ai reçu le vôtre par un ami qui, sur ma prière, il y a quelques mois, a bien voulu s’en charger, afin que vous n’en soyez pas démuni. J’apprends que vous avez écrit quelque chose de nouveau sur la médecine, [2][4] et que votre compatriote Lambeck a publié deux livres de Originibus Hamburgensium et de Historia rei literariæ[3][5] Envoyez-moi tout cela si vous pouvez par quelque porteur idoine à qui j’en rembourserai aussitôt le prix. Si vous désirez quelque autre de nos publications, je vous l’enverrai certainement et n’y manquerai pas, pourvu que vous m’indiquiez à qui je pourrais le confier en toute sûreté. Mes fils vous remercient et vous renvoient leurs compliments ; [6][7] tout comme je fais moi-même, ainsi qu’à l’illustrissime M. Moller, qui fut jadis votre ambassadeur ici, avec le très distingué M. Penshorn, dont j’honore bien le souvenir. [8][9]

De Paris, le 11e de septembre 1660.

Votre Guy Patin de tout cœur.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
Licence Creative Commons "Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.
Une réalisation
de la BIU Santé