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L. latine 184.
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À Johann Georg Volckamer, le 16 mars 1662 |
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[Ms BIU Santé no 2007, fo 129 vo | LAT | IMG] Au très distingué M. Johann Georg Volckamer à Nuremberg. Très distingué Monsieur, [a][1] J’ai deux raisons de vous écrire aujourd’hui : la première est qu’un jeune étudiant en médecine de Nuremberg, nommé Jakob Bürlein, [2] m’a rendu visite et salué de votre part ; la seconde est pour vous informer sur certaines gravures que vous m’avez demandées. Sachez là-dessus que j’ai ici en mains un fascicule contenant les portraits de nombreux rois et nobles de la cour, et de quelques reines, mais où ne se trouve aucun savant ; nul n’y a encore été dessiné ou, du moins, y en a-t-il fort peu. [1] Si vous voulez pourtant avoir ce fascicule, écrivez-moi pour que je l’envoie à Lyon, chez notre ami le très distingué Spon. [3] Je vous ai récemment écrit, ainsi qu’à Werner Rolfinck, [4] par l’intermédiaire de M. N. Picques, [5] et n’ai donc rien de plus à vous dire. [2] Néanmoins, s’il se trouve des disputations ou des thèses de médecine qui se puissent obtenir à prix raisonnable, achetez-les-moi s’il vous plaît. [6] Je salue nos anciens amis, ainsi que M. Fabricius, médecin de Nuremberg, qui a un fils dans notre ville, jeune homme savant et bien élevé. [3][7][8] Je salue aussi votre collègue M. Nicolaï, [9], M. Rolfinck et M. Conring, dont je souhaiterais avoir la thèse de Scorbuto. [4][10][11] Pour votre compatriote qui séjourne à Lyon, dont vous m’avez écrit, j’attendrai patiemment sa visite. Nous avons ici trois nouveaux opuscules de médecine : le premier, de spontaneo animalium Motu, et le deuxième, de Lacrymis, sont de Pierre Petit, médecin de Paris, et le troisième, Paradoxum orthodoxum de natura sanguinis, est de Henri Bourgeois. [5][12][13] Le susdit Petit s’attelle à une nouvelle édition des quædam Problemata medicinalia ; cela achevé, il donnera un Arétée, ancien médecin grec, in‑fo, dans une nouvelle traduction et avec des notes. [6][14] N’avez-vous pas vu le livre de Cervisia de Marten Schoock, professeur de philosophie de l’Université de Groningue en Frise, qu’il a publié l’an passé et m’a dédié ? Dans une lettre reçue il y a peu, il me promet un livre nouveau de Fermentatione, que nous souhaitons bien voir. [7][15][16] Transmettez à l’occasion mes salutations à M. Felwinger. [17] Vale, très éminent Monsieur, vous qui êtes l’ornement de ma vie et le plus agréable des amis. De Paris, ce 16e de mars 1662. Votre Guy Patin de tout cœur. | |||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Georg Volckamer, le 16 mars 1662
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(Consulté le 22.03.2023)