L. latine 257.  >
À Christiaen Utenbogard,
le 24 août 1663

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 24 août 1663

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1290

(Consulté le 19/04/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 152 ro | LAT | IMG]

Au très distingué M. Christiaen Utenbogard, à Utrecht.

Très éminent Monsieur, [a][1]

Ceci est ma réponse aux deux vôtres. Je suis profondément heureux que vous ayez enfin reçu l’intégrité de la somme que j’avais remise à M. Le Rebours ; [2] une autre fois, j’agirai plus prudemment et serai plus sage ; c’est qu’il ne m’était pas venu à l’idée que cette affaire se dénouerait de la sorte. [1] L’Hollierus de Morbis internis crisse sous la presse et touche à sa fin ; [3] je vous l’enverrai au plus tôt avec le Fienus de Signis morborum[4][5] que l’on attend de Lyon d’un jour à l’autre. J’emprunterai une voie idoine et j’y joindrai le Fulvius Ursinus de Familiis Romanis de mon Carolus, etc. [2][6][7] Mes deux fils vous saluent fort obligeamment. [8] Je n’ai pas encore vu votre ami Abr. Voest, je le tiendrai pour extrêmement recommandé. [3][9] J’attendrai patiemment ces petits livres dont Marten Schoock [10] me fait cadeau et m’en occuperai une fois que je les aurai reçus ; mais quand les deux autres m’arriveront-ils, savoir son traité de Fermentatione et l’édition augmentée de son de Cervisia[4][11] avec l’autre lettre qu’il m’a écrite ? Depuis trois jours et à la plus grande joie des honnêtes gens, notre ami More a été rétabli dans sa précédente situation, par décret des magistrats et députés ; [12] après-demain, on prononcera dans le temple de Charenton un discours pour célébrer son rétablissement. [5][13]

[Ms BIU Santé no 2007, fo 152 vo | LAT | IMG] Notre roi se dirige vers la Lorraine, accompagné d’un imposant et splendide cortège, mais on ne sait dans quelle intention. [14] Fouquet [15] se languit en prison, mais ne perd pas espoir. Esse diu in reatu mitigat pœnam[6] Le fils aîné de M. de Lamoignon, [16][17] premier président du Parlement de Paris, se rendra l’an prochain en Hollande ; [7] il vous y verra, ainsi que Marten Schoock, que je salue très diligemment. Vale et aimez-moi.

De Paris, le 24e d’août 1663.

De tout cœur votre G.P.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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