L. latine 278.  >
À Christiaen Utenbogard,
le 6 février 1664

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 6 février 1664

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1311

(Consulté le 16/04/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 162 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Christiaen Utenbogard, à Utrecht.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Je vous envoie une liste de quelques opuscules que j’avais omis d’insérer dans ma dernière lettre : c’est celle que je vous avais déjà envoyée il y a un an, mais que vous n’aviez pas reçue. J’y ai ajouté divers autres titres et remets le tout à vos bons soins. [1] Je vous rembourserai sans sourciller le montant de ces achats, soit chez vous, soit ici, à votre collègue M. Hoenfd, s’il séjourne encore chez nous quand le moment viendra. [2] Je salue Marten Schoock, [3] dont j’attends la réponse à ma dernière. [2] On parle ici de la paix avec le Jupiter capitolin[4][5] qui n’est pas encore conclue. Que puis-je espérer des nouveaux livres de Marten Schoock, comme de ceux de Reiner von Neuhaus qui ont récemment paru chez Jansson à Amsterdam ? [3][6][7] Nos deux nobles Français vous saluent très obligeamment, ils méditent un nouveau voyage en votre pays cette année, etc. [8][9] Je salue vos très distingués compatriotes, ainsi que vos deux sœurs et votre neveu. [10][11] Vale et aimez-moi.

De Paris, le 6e de février 1664.

[Ms BIU Santé no 2007, fo 163 ro | LAT | IMG]

Nous avons ici un libraire de Rotterdam, nommé de Leers, [12] par l’intermédiaire de qui je vous ferai parvenir, quand il partira d’ici, le livre de Familiis Romanis de mon Carolus, [13] son opuscule écrit en français de Turfis, sive cespitibus bituminosis, des Tourbes[14] celui de Saumaise de Manna et saccharo[15][16][17] mais il est incomplet, et l’Hollierus de Morbis internis avec les commentaires de divers auteurs, etc., in‑fo[4][18] ainsi que d’autres s’il m’en tombe sous la main. Vive et vale, très distingué Monsieur, et ne cessez pas d’aimer celui qui vous aime tant.

De Paris, le 6e de février 1664.

Je n’ai encore ni l’Hortus Blesensis [19] ni les Plantæ Canadienses de Jacques Cornuti, [20] mais j’espère me les procurer : les exemplaires de ces deux livres sont soit épuisés, soit cachés quelque part, bien que ce ne soit pas chez leurs héritiers, car les auteurs de ces deux ouvrages sont morts, ce dont aucun libraire n’a même jamais été certain. [5]


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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