L. latine 295.  >
À Johann Georg Volckamer,
le 16 mai 1664

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 16 mai 1664

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1328

(Consulté le 20/04/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 169 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Johann Georg Volckamer, à Nuremberg.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Je répondrai en peu de lignes à votre dernière. Demain je discuterai avec notre libraire pour obtenir tous les ouvrages de Baillou, [2] qu’ensuite je vous enverrai par voie sûre, c’est-à-dire Lyon, par l’intermédiaire de notre ami Spon, [3] ou par celui de M. Picques [4] s’il en a quelque occasion. Dans le même paquet, je mettrai le Chifflet [5][6] et l’Aristénète[7] si je mets la main dessus. [1] Puisse Dieu tout-puissant nous conserver de nombreuses années le très distingué M. Michael Dilherr, [8] qui est un homme éminemment savant. Dans une telle maladie, à la suite des remèdes généraux, je pense que la phlébotomie, [9] la purgation[10] le bain ou le demi-bain d’eau tiède [11][12] lui seront tout à fait nécessaires. Je me réjouis profondément de sa convalescence ; puisse cet excellent homme vivre encore très longtemps, je lui adresse tous mes compliments. [2] Votre compatriote Philippus Carolus, qui avait été professeur à Altdorf, est donc mort ; [13][14] mais qu’enseignait-il lorsqu’il y professait, étaient-ce les belles-lettres, ou la philosophie ? où est-il mort, en quel an, et à quel âge ? a-t-il été papiste, moine, jésuite ? a-t-il été marié ? Écrivez-moi, je vous prie, sur tout cela et pardonnez ma curiosité ; tous les mouvements et toutes les transformations de l’esprit humain nous font bien voir notre malheur et notre faiblesse. [3][15] Prenez note, s’il vous plaît, de la liste que voici et achetez-moi s’ils se présentent : Phœnix Christianus de Daniel Wülffer, [16] Phil. Carolus in Bibliotheca Romana, Historia plantarum generalis de Johann Theodor Schenck, in‑4o, Iéna, 1656, [17] toutes les thèses et tous les opuscules qu’Eckard Leichner a écrits, en particulier son Anti-Harveiana, son de Calido innato [18] et ses Hypomnemata[19][20] Où ce Leichner vit-il ? [4] Je vous remercie pour les livres que vous m’avez achetés, indiquez-m’en le prix et je vous rembourserai. J’ai ici le Mercurius epistolaris de Christ. Rupertus ; [5][21] mais pour un homme de telle éminence, je préfère l’avoir en double qu’en manquer. Ajoutez-y, je vous prie, si vous les trouvez, les Dissertationes politicæ d’Heidmann. [6][22] Je salue le très distingué M. Rolfinck ; [23] j’attends ses disputations et répondrai à sa lettre. [7][24] Je salue de tout cœur M. Michael Horn de Leipzig, [25] ainsi que tous les autres anciens amis de chez vous. Vale et aimez-moi.

De Paris, le 16e de mai 1664.

Vôtre, etc.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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