Fiche biographique
Saumaise, Claude ii, sieur de Saint‑Loup,

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Fiche biographique. Saumaise, Claude ii, sieur de Saint-Loup

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8027

(Consulté le 19/04/2024)

 

Notre édition contient une lettre que le 2e fils de Claude i Saumaise, [1] a adressée à Guy Patin le 8 novembre 1657 et la réponse que Patin lui a faite le 27 décembre suivant. Avant lui, son grand-père, Bénigne (mort en 1640), son père Claude i (1653) et son frère aîné Bénigne-Isaac (1655) avaient porté le titre de sieur de Saint-Loup. L’abbé Papillon en a donné une biographie (tome second, page 287) :

« second fils du docte Saumaise […] et d’Anne Mercier, < il > naquit en 1627. Ce digne fils du grand Saumaise était très habile dans la critique et les belles-lettres, et dans sa connaissance des langues savantes. La reine Christine de Suède, qui faisait beaucoup d’estime de son mérite, lui avait donné l’emploi de cornette de chevau-légers de sa garde. Après la mort de son père, il revint en France et se fixa en Bourgogne. Son trop grand attachement à l’étude affaiblit son tempérament qu’un trop fréquent usage de l’antimoine acheva de ruiner. Il mourut à Beaune le 18 avril 1661, âgé seulement de 34 ans. [1] Il vit venir la mort avec une constance plus que stoïque et dit qu’il ne se faisait pas plus de peine de quitter la vie, que de quitter sa chambre.

On n’a imprimé de ce savant qu’une Épître dédicatoire à Charles ii, roi d’Angleterre, qu’on lit à la tête du livre de Claude < i > Saumaise, intitulé : Ad Ioannem Miltonum Responsio. Opus posthumum (Dijon, Chavance, 1660 et Londres, la même année, in‑12). [2]

M. le conseiller Legouz, dans son Supplément Ms. [3] au Menagiana, m’apprend que notre auteur avait rédigé en français un abrégé de la Philosophie de Sextus Empiricus. L’original ms. était chez M. Legouz, de même qu’un recueil de vers français et quelques autres ouvrages du même Saumaise.

Mais il a rendu un service très important à la république des lettres en instituant héritiers de sa bibliothèque MM. < Philibert > de La Mare et < Jean-Baptiste > Lantin, [4]parlement de Dijon, ami de Claude i Saumaise">[2] conseillers au parlement de Dijon. Quoique cette bibliothèque ne fût pas nombreuse, elle ne laissait pas d’être d’un très grand prix, par rapport à plusieurs Mss. du docte Saumaise, dont elle était remplie. Les Mss. dont j’ai fait mention à l’article précédent s’y trouvaient, sans compter plus de cent volumes chargés de notes du même Saumaise, de celles de François Juret et de plusieurs autres savants du premier ordre, et des recueils de lettres originales écrites au docte Saumaise. Les deux savants conseillers, dont je viens de faire mention, tirèrent de cette bibliothèque les ouvrages qu’ils donnèrent au public sous le titre De Saccharo et manna[2][3] De Homonymis Hyles iatricæ, etc. » [5]


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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