À Charles Spon, le 17 octobre 1656, note 1.
Note [1]

Tandis que le Grand Condé continuait de guerroyer contre la France, à la solde des Espagnols, son épouse, Claire-Clémence de Maillé-Brézé, vivait misérablement à Malines depuis janvier 1655.

Petitfils d (pages 245‑246) lui prête ces propos :

« Une nouvelle grossesse m’apporta de graves incommodités. On me pressa de rentrer en France, où de meilleurs soins pourraient m’être donnés. J’écrivis en vain une lettre en ce sens au cardinal, {a} lui demandai mon retour dans mon pays natal comme une grâce et une nécessité pour ma santé. La femme d’un proscrit doit demeurer elle aussi proscrite ! Des billets adressés à Monsieur et au duc de Longueville tombèrent pareillement dans l’oubli. Heureusement, je surmontai ma faiblesse et le 12 novembre 1656, donnai le jour à une petite fille, Mlle de Bourbon. Seulement ondoyée à la naissance, elle ne reçut pas de prénom. {b} Mon mari, que je revoyais de fois à autre, quand il n’était pas à Bruxelles, à Gand ou à Mons, avait repris le cours ordinaire de son indifférence, redevenant un étranger pour moi. »


  1. Mazarin.

  2. La petite princesse mourut en bas âge.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 octobre 1656, note 1.

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(Consulté le 23/04/2024)

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