À Claude II Belin, le 15 septembre 1659, note 1.
Note [1]

Bayle a consacré trois grandes pages à la maréchale de Guébriant (v. note [32], lettre 224). « Il ne faut pas croire légèrement tout ce que Guy Patin a dit d’elle », remarque-t-il en citant ce passage et celui de la lettre du 19 septembre à Charles Spon, et ajoutant en note :

« Comme il y a dans les lettres de M. Patin beaucoup de nouvelles qu’il ramassait en faisant la ronde de ses malades, je ne voudrais pas faire fond sur tout ce que je viens d’emprunter de lui. Je croirais volontiers que cette dame se mêlait dans les partis, et que la dépense excessive qu’elle se plaisait de faire, et son génie qui aimait l’occupation, la tournaient vers cette source de gain, et qu’ainsi elle se faisait maudire dans les lieux où elle exerçait son savoir-faire ; mais je ne pense pas que ce fût dans le Périgord. Son heure l’y surprit sans doute lorsqu’elle ne faisait qu’y passer, pendant le voyage de la cour en Guyenne, dans le temps qu’elle espérait de prendre bientôt possession de la dignité de première dame d’honneur de la reine ; car on ne doutait plus alors du mariage du roi avec l’infante d’Espagne. Si l’on réimprime les lettres de ce docteur, on fera bien d’y ajouter des notes rectifiantes et un bon indice alphabétique. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 15 septembre 1659, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0577&cln=1

(Consulté le 24/04/2024)

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