À André Falconet, le 12 septembre 1664, note 1.
Note [1]

Julie-Lucine d’Angennes (1607-1671), épouse de Charles de Sainte-Maure, marquis, puis duc de Montausier (v. note [10], lettre 272), était l’aînée des sept enfants de la marquise de Rambouillet, fort réputée pour son « salon littéraire » (v. notule {a}, note [4], lettre 23). Julie prit dignement la succession de sa mère, et sa préciosité avait brillé de tous ses feux à l’hôtel de Rambouillet entre 1625 et 1650.

Gouvernante du dauphin, la duchesse de Montausier était rivale de Mme de Navailles (v. infra note [2]) et de mœurs tout à fait opposées aux siennes. Elle fut appelée en qualité de dame d’honneur près de la reine Marie-Thérèse ; la maréchale de La Mothe lui succéda comme gouvernante du dauphin. Étant dame d’honneur de la reine, la duchesse joua un rôle d’entremetteuse dans les galanteries du roi avec Mlle de La Vallière, puis Mme de Montespan. Mme de Montausier se retira définitivement de la cour en 1669.

Tallemant des Réaux lui a consacré une historiette (tome i, pages 456‑470) :

« Après Hélène, il n’y a guère eu de personne dont la beauté ait été plus généralement chantée ; cependant ce n’a jamais été une beauté. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 12 septembre 1664, note 1.

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(Consulté le 20/04/2024)

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