À André Falconet, le 11 novembre 1667, note 1.
Note [1]

Louis xiv estimait avoir gagné la guerre de Dévolution et pouvoir attendre une paix très favorable de ses victoires en Flandres (Mémoires, tome 2, pages 276‑277, année 1667) :

« Mais durant tous ces préparatifs de guerre, on ne laissait pas de parler de la paix. Les Hollandais, sollicités par leur propre appréhension, me pressaient sans cesse d’y consentir.

[…] je résolus enfin de faire voir à toute l’Europe la modération de mon esprit en offrant de me contenter pourvu qu’en échange des terres qui m’étaient échues, {a} l’on me cédât seulement ce que j’avais pris, si l’on aimait mieux me donner la Franche-Comté ou le Luxembourg, avec Aire, Saint-Omer, Douai, Cambrai et Charleroi, consentant, de plus, que les Espagnols eussent trois mois de temps pour en délibérer, durant lesquels je n’attaquerais aucune de leurs places où il fût besoin de canon. »


  1. Sur les Pays-Bas espagnols, par la coutume brabançonne de dévolution (v. notule {b}, note [3], lettre 883).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 11 novembre 1667, note 1.

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(Consulté le 29/03/2024)

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