À Johannes Antonides Vander Linden, le 28 novembre 1659, note 1.
Note [1]

Invitatio amplissimi Ordinis duas complectens Oratiunculas, quarum prior habita fuit in majore consistorio Senatus, posterior in primo ordine Curiæ subsidiorum, die 2. Junii anni 1612. Pro medicorum Parisiensium solemni et publica panegyri, quam paranymphum vocant… Auctore Guillelmo Du Val…

[Invitation présentée à une très éminente Compagnie, {a} contenant deux petits discours, dont le premier a été prononcé devant la Grand’Chambre du Parlement, et la seconde devant la première chambre de la Cour des aides, le 2 juin 1612, par Guillaume Du Val… {b} Pour le paranymphe, {c} qui est le panégyrique public et solennel des médecins de Paris…] {d}


  1. Le Parlement de Paris.

  2. V. note [10], lettre 73, pour Guillaume Du Val, professeur royal de philosophie grecque et latine nommé en 1606.

  3. V. note [8], lettre 3, pour les nouveaux licenciés de médecine qu’on appelait paranymphes et pour le discours (paranymphe) que l’un d’entre eux (ou parfois une personnalité extérieure à la Faculté) prononçait en leur honneur et à la gloire de l’École.

  4. Paris, François Jacquin, 1612, in‑4o.

    Claude-Pierre Goujet (v. note [3] du manuscrit 2007 de la BIU Santé) a décrit cet opuscule à propos des études médicales Du Val (première partie, page 84‑85) :

    « Il se mit donc sur les bancs, fut fait licencié le 24 mai 1612 et prit ensuite le degré de docteur. L’année même de sa licence ; il fut chargé par la Faculté d’inviter aux paranymphes le Parlement et la Cour des aides, et il s’acquitta de cette commission avec honneur. Il fit en ectte occasion deux discours : le 1er en la Grand’Chambre du Parlement, qui avait à sa tête Nicolas de Verdun, premier président ; {i} le 2e à la Cour des aides, en présence de M. Chevalier, qui était alors premier président ce dette cour. {ii} Il reçut de grands applaudissements de ces magistrats ; ils promirent de se rendre à l’invitation, et le firent en effet. L’assemblée était indiquée pour le 3e de juin. Ce jour-là, Charles Le Pescheur, professeur au Collège de Calvi, {iii} fit publiquement l’éloge de Du Val ; et celui-ci y répondit par un autre discours latin, où il donne un abrégé de sa vie et fait un grand éloge de la médecine. Du Val fit imprimer ces différents discour la même année. »

    1. Nicolas de Verdun ne dut nommé premier président qu’en 1616 ; en 1612, cette charge était dans les mains d’Achille i de Harlay : v. note [49] du Patiniana I‑2.

    2. V. note [14] du Bornoniana 10 manuscrit pour Nicolas Chevalier.

    3. Charles Le Pescheur a été recteur de l’Université de Paris en 1615 ; v. note [44] du Borboniana 3 manuscrit pour son Collège de Calvi.

V. notes :

  • [19], lettre 442, pour les Opera omnia [Œuvres complètes] de Pierre Gassendi (Lyon, 1658, 6 volumes in‑fo), dont une feuille manquait à Johannes Antonides Vander Linden ;

  • [13], lettre 549, pour le « Jardin » de Denis Joncquet (Paris, 1659) ;

  • [11], lettre 453, pour les « Opuscules » de Jean iii Des Gorris (Paris, 1660).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 28 novembre 1659, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1163&cln=1

(Consulté le 29/03/2024)

Licence Creative Commons