À Johannes Antonides Vander Linden, le 4 octobre 1663, note 1.
Note [1]

Olaus Borrichius (Ole ou Oluf Borch, Borchen, Westphalie 1626-Copenhague 1690), médecin, chimiste, littérateur et homme politique danois, s’était mis en 1655 au service et sous le patronage de Joachim Gersdorff (1611-1661), Rigshofmester (chancelier) du royaume de Danemark, qui lui avait confié l’éducation de ses trois fils. Après avoir été nommé professeur de philologie (matière qui incluait la botanique et la chimie) à l’Université de Copenhague en 1660, Borch parcourait alors l’Europe. Il avait notamment séjourné à Leyde en 1660-1661, y faisant la connaissance de Johannes Antonides Vander Linden. Leur père étant mort, les trois fils Gersdorff avaient rejoint Borch dans ses voyages. En 1663, ils s’étaient rendus en Hollande, en Angleterre puis en France ; ce qui expliquait leur visite à Guy Patin, mentionnée dans sa lettre, en compagnie d’Hendrik Vander Linden, fils de Johannes Antonides, et de Christiaen Constantijn Rompf.

Borch allait recevoir le bonnet de docteur de la Faculté de médecine d’Angers en 1664, puis partir à Rome. Il s’y entretint souvent avec le cardinal Francesco Maria Sforza Pallavicino (v. note [2], lettre 421) et initia Christine de Suède à la chimie. De retour au Danemark en 1666, il fit briller sa chaire universitaire et publia un grand nombre d’ouvrages témoignant de son esprit philologique (encyclopédique).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 4 octobre 1663, note 1.

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(Consulté le 19/04/2024)

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