À Johann Georg Volckamer, les 10 et 28 mars 1664, note 1.
Note [1]

Italique en français dans le texte.

V. note [6], lettre 7, pour contagion comme synonyme de peste.

Quarantaine (Panckoucke) :

« Nom qui dérive de quarante jours, espace de temps auquel Hippocrate, d’après Pythagore, attribuait le pouvoir d’achever plusieurs choses, et que l’on a longtemps cru être nécessaire ou suffire pour mettre à l’abri du soupçon de l’existence d’une maladie ; transporté ensuite au séjour que sont obligés de faire dans un lieu séparé ceux qui sont affligés d’une maladie contagieuse, ou qui en relèvent tout récemment, ou qui arrivent d’un endroit infecté ou soupçonné, avant d’être introduits librement dans la société ; sans que l’on suive le nombre de jours déterminé par le sens de ce mot, mais seulement le nombre relatif au besoin des circonstances. La quarantaine est vraiment l’âme de toute prophylactique des affections contagieuses, et cette vérité a été reconnue dès les temps les plus anciens […]. Mais comme l’infection peut s’attacher aux choses inanimées et aux êtres vivants, avec de grandes différences dans les résultats ; comme aussi elle peut n’être que soupçonnée, sans exister réellement, quoique la quarantaine ne soit pas moins commandée par le salut public, de là des différences dans l’exercice de cette précaution qui la divisent en quarantaine des marchandises, quarantaine des malades, quarantaine de simple observation. »

Cette remarque sur la peste de Hollande renforce la supposition que Johannes Antonides Vander Linden en fût mort à Leyde le 5 mars 1664 (v. note [8], lettre latine 289).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, les 10 et 28 mars 1664, note 1.

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(Consulté le 29/03/2024)

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