À Johann Georg Volckamer, le 24 avril 1665, note 1.
Note [1]

Johann Stephan Strobelberger (Graz, Autriche 1593-1630), avait étudié la médecine à Montpellier, où il fut reçu docteur en 1615. De retour en Allemagne, il obtint la place de médecin impérial aux bains de Carlsbad (Bohême, Karlovy Vary en Tchéquie). Parmi de nombreux autres ouvrages, il a vanté les eaux de Carlsbad, et chanté les louanges de l’Université de Montpellier dans :

  • le livre que citait ici Guy Patin, Laureationum Medicarum apud exteros promeritarum, adversus obtrectatores, breves vindiciæ, in honorem Scholæ Monspeliensis propositæ [Brèves défenses des diplômes médicaux obtenus dans les facultés étrangères, contre leurs détracteurs, présentées en l’honneur de l’Université de Montpellier] (Nuremberg, Abraham Wagenmann, 1628, in‑8o) ;

  • et son Historia Monspeliensis, in qua tum Urbis Mompeliacæ, tum Scholæ ejusdem celeberrimæ brevis descriptio, ac vitæ Illustrium ejusdem Professorum, quin et accipiendæ ibidem Docturæ ritus et Privilegia recensentur, et nunc primum publicantur [Histoire montpelliéraine où sont consignées une brève description de la ville de Montpellier et de sa très célèbre Université, ainsi que les vies de ses professeurs, et les rites et les privilèges du doctorat qu’on y reçoit ; le tout étant publié pour la première fois] (id. et ibid. 1625, in‑8o).

La Joan. Stephani Strobelbergeri Phil. et Med. D. Galliæ politicæ medicæ Descriptio, de qualitatibus Regni Gallici, Academiis, Urbibus, Fluviis, Aquis medicatis, plantisque disserens… [Description de la France politique et médicale, dissertant sur les qualités du royaume de France, ses universités, ses villes, ses fleuves, ses cures thermales et ses plantes, par Johann Stephan Strobelberger, docteur en philosophie et médecine…] (Iéna, Johann Beithmann, 1621, in‑4o) contient une érudite épître dédicatoire intitulée Joannes Oberndorfferus Comes Palatinus Cæsareaus Candido ac Benevolo Lectori S. [Johann Oberndorffer, comte palatin impérial, salue le candide et bienveillant lecteur] où se lisent ces mots (pages 30‑31) :

[…] laudem etiam nostro sæculo non postremam meretur Dn. Joan-Stephanus Strobeblergerus, Sanioris e Monte Pelio Medicinæ Doctor, omnini doctrina et virtute ornatissimus ; nec non Gener mihi amicissimus…

[(…) en notre siècle, M. Johann Stephan Strobelberger, docteur de Montpellier en la très salutaire médecine, parfaitement doué en toutes sciences et vertus, n’est pas le dernier à mériter des louanges ; il est aussi mon très affectueux gendre…].

Johann Oberndorffer (1549-Ratisbonne 1625) a exercé la médecine à Graz puis à Ratisbonne où il s’attacha à la cour de plusieurs princes allemands. Les titres des quelques ouvrages qu’il a publiés le montrent intéressé par la chimie et la botanique.

V. notes :

  • [9], lettre 181, pour Oswald Crollius ;

  • [2], lettre latine 279, pour Andreas Libavius.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 24 avril 1665, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1383&cln=1

(Consulté le 28/03/2024)

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