Entre Spon et Falconet, les éditions dont je me suis servi (Du Four, 1683, Bulderen, 1715, et Reveillé-Paris, 1846) divergent volontiers sur le destinataire d’une lettre dont le manuscrit a été perdu, et le contenu ou la chronologie ne m’ont pas toujours permis de l’identifier sûrement. En outre, il m’est arrivé de réunir deux lettres dont les contenus m’ont semblé indissociables. Mon compte est donc à tenir pour une approximation, dont je prie les lecteurs de bien vouloir me pardonner l’inexactitude.

À cela s’ajoute que de nombreuses lettres imprimées sont courtes et se groupent en séquences dont les dates ne différent que de quelques jours, sans changer de destinataire. Il s’agit souvent, je pense, de tronçons d’un même pli, que Guy Patin scindait volontiers lui-même en plusieurs paragraphes datés de jours successifs. Je n’ai toutefois pas poussé l’audace jusqu’à toujours les réunir.