À Charles Spon, le 7 février 1648, note 10.
Note [10]

Le marquis de Brandebourg était Frédéric Guillaume de Hohenzollern (Friedrich Wilhelm von Brandenburg, Cologne 1620-Postdam 1688), dit le grand électeur de Brandebourg. Prince protestant, il régnait sur la Prusse, la plus vaste souveraineté du Saint-Empire, après celle des Habsbourg d’Autriche, catholiques, titulaires de l’élection impériale. À la mort de son père, Georges-Guillaume (1595-1640), dans la tourmente de la guerre de Trente Ans, Frédéric Guillaume s’était appliqué à réparer les malheurs causés par la faiblesse de son père. Il avait repris plusieurs forteresses qui étaient encore entre les mains des Suédois, s’était fait donner la Poméranie inférieure en échange des territoires qu’il fut obligé de laisser à la Suède par la paix de Westphalie (1648) ; la Pologne lui céda ensuite la souveraineté pleine et entière de la Prusse. Il chercha pendant quelque temps à se ménager l’alliance de Louis xiv, se rapprocha de la Hollande et perdit ce qu’il possédait en Westphalie ; mais il répara bientôt cette perte par les succès qu’il obtint contre les Suédois. L’honneur d’être couronné roi de Prusse revint à son fils, Frédéric ier (1657-1713) (G.D.U. xixe s.).

V. note [5], lettre latine 29, pour les annotations manuscrites de Caspar Hofmann sur le livre du botaniste grec Théophraste d’Érèse (v. note [7], lettre 115) ; elles sont demeurées inédites, tout comme leur dédicace au marquis de Brandebourg.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 février 1648, note 10.

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(Consulté le 29/03/2024)

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