À Charles Spon, le 1er novembre 1652, note 10.
Note [10]

Simone Maiolo (Asti, Piémont 1520-1597), canoniste italien, fut nommé en 1572 évêque de Volaturara et Montecorvino, en Apulie. Son principal ouvrage est intitulé :

Dies caniculares Hoc est Colloquia tria et viginti physica, nova et penitus admiranda ac summa iucunditate concinnata, per Simonem Maiolum, Episcopum Vulturariesi. Quibus pleraque naturæ admiranda, quæ aut in æthere fiunt, aut in Europa, Asia atque Africa, quin etiam in ipso orbe novo, et apud omnes Antipodas sunt, item mirabilia arte hominum confecta recensentur, ordine, quem sequens pagina tertia indicabit. Opus collectum est ex Sacris litteris. Sacris earum interpretibus. Sacris, sanctorumque historiis. Philosophis, qui naturas rerum enarrarunt. Profanarum historiarum omnifariam scriptoribus. Attestationibus eorum qui Orbem, tum Mari, tum continenti peragrarunt. Aliis auctoribus non paucis, qui sparsim, et obiter de hoc argumento tradiderunt.

[Les Jours caniculaires, {a} c’est-à-dire 23 colloques physiques, nouveaux et profondément admirables, agencés avec le plus grand bonheur par Simone Maiolo, évêque de Vulturia. Où sont recensés plusieurs merveilles de la nature, qui surviennent dans le firmament, ou en Europe, Asie et Afrique, mais aussi dans le Nouveau Monde, et chez tous les Antipodes, {b} ainsi que celles que fabrique l’art des hommes, ans un ordre que présente la troisième page qui suit. {c} Ouvrage recueilli dans les saintes Écritures, chez leurs saints interprètes, dans les histoires sacrées et celles des saints, chez les philosophes qui ont décrit les natures des choses, chez les auteurs d’histoire profanes en tous genres, dans les témoignages de deux qui ont parcouru le monde, tant maritime que continental, chez le grand nombre d’autres qui ont traité de ce sujet d’une manière ou d’une autre]. {d}


  1. V. note [8], lettre 1019.

    Dans sa préface, Maiolo explique son titre en disant qu’il a rédigé ses colloques durant les jours caniculaires, quibus gravioribus studiis abstinendum est, ut incolumitati, hilaritatique interim serviatur [où il faut s’abstenir des études plus sérieuses, pour se soumettre parfois à la récréation et à la belle humeur].

  2. V. note [51] du Naudæana 2 pour ces peuples dont l’existence a longtemps fait l’objet d’une hérésie chrétienne.

  3. Elenchus Colloquiorum [Sommaire des colloques] : toute l’histoire naturelle.

  4. Ursel, dans l’archevêché de Mayence, Cornelius Sutorius, 1600, in‑4o de 824 pages, pour la première de nombreuses éditions : v. note [6], lettre 960, pour une distrayante référence à la 3e édition, nettement augmentée (ibid. 1610) ; François de Rosset (v. note [23] du Borboniana 7 manuscrit) a donné une traduction française des 23 colloques (Paris, 1609).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er novembre 1652, note 10.

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(Consulté le 20/04/2024)

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