À Charles Spon, le 5 octobre 1655, note 10.
Note [10]

Cela répondait à la question posée par Charles Spon à Guy Patin sur un passage (page 22) de l’Epistola… de Charles Le Noble à Jean ii Riolan (v. note [17], lettre 417) ; voici la phrase complète :

Itaque Te, per eam quam meritissimis officiis ab omni Medicina consequutus es laudem, et gloriam, enixissime obsecro, atque obtestor, ut mihi pro tua singulari in omnes benevolentia et humanitate, significare digneris, quid probes in mea opinione, aut quid in illa improbes, ne dum forsan aliis tentarem persuadere, quod mihi suadet experientia esse certum, in eas me angustias, temere compingerem, in quas virum percelebrem imprudens redegit audacia, qui biennii circiter spatio suam de Hæmatosi sententiam quater immutavit.

[Étant donné l’honneur et la gloire que vous méritez au plus haut point de toute la médecine, pour les services que vous lui avez rendus, je vous supplie et vous conjure donc de toutes mes forces de daigner m’indiquer, en vertu de la singulière bienveillance et bonté que vous avez envers tout le monde, ce que vous approuvez ou désapprouvez dans mon opinion ; de manière qu’en tentant par aventure de persuader les autres des certitudes dont l’expérience m’a convaincu, je ne m’enferme pas à la légère dans ces situations gênantes où l’audace a mené un homme très célèbre {a} qui, quatre fois en l’espace de deux ans, a changé d’opinion sur la sanguification].


  1. Thomas Bartholin, mais Charles Spon se demandait s’il s’agissait de Jean Pecquet, et n’importe quel lecteur du livre pouvait s’y méprendre.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 octobre 1655, note 10.

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(Consulté le 24/04/2024)

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