À Charles Spon, le 26 août 1653, note 11.
Note [11]

Guy Patin annonçait le recueil qui allait être publié sous le titre de :

V. Cl. Gabrielis Naudæi Tumulus, complectens elogia, epitaphia, carmina, tum Latina, tum Gallica variorum Cl. Virorum, cura et labore R.P. Lud. Iacob Cabillonensis, Ord. Carm. etc. collectus. Huic accessit catalogus omnium operum eiusdem Naudæi.

[Le Tombeau du très brillant M. Gabriel Naudé, {a} contenant des éloges, des épitaphes, des poèmes, tant en latin qu’en français, de divers hommes illustres ; recueilli par les soins du R.P. Louis Jacob, {b} natif de Châlons-en-Champagne, de l’Ordre des carmes, etc. Avec le catalogue de toutes les œuvres du même Naudé]. {c}


  1. Mort le 29 juillet 1653 (v. note [9], lettre 3).

  2. Louis Jacob de Saint-Charles, v. note [5], lettre 108.

  3. Paris, Claude Cramoisy, 1659, in‑4o de 132 pages ; dédié à Jacques Mentel, neveu de Naudé, par André Cramoisyl ; privilège daté du 11 août 1658.

Les signatures médicales qu’on trouve dans ce livre sont celles de :

  • René Moreau, Gabrielis Naudæi Parisini Musagetæ Epitaphum æternitati sacrum [Épitaphe consacrée à l’éternité de Gabriel Naudé, musagète de Paris] (pages 30‑32) ;

  • Fortunio Liceti (page 36) ;

  • Pierre Petit, lette et long poème adressés à Mentel (pages 37‑45, v. note [17], lettre 325, pour sa publication à part dès 1653) ;

  • Charles Spon, deux Epicedion (pages 55‑56, v. note [8], lettre 325) ;

  • Guy Patin, quatre Epicedium (pages 57‑58, v. note [12], lettre 342).

Il y a aussi, page 102, ce sonnet de Denis Challine (v. infra note [28]) :

À M. Patin,
docteur en médecine de la Faculté de Paris,
sur la mort de M. Naudé

« Sage et docte Patin, je connais ta tristesse,
Et si je la blâmais, je serais criminel ;
Elle est juste et chacun, d’un regret solennel,
Devrait accompagner le regret qui te presse.

Ha ! Naudé ne vit plus, tu le pleures sans cesse,
Lui que tu chérissais d’un amour fraternel,
Et que (si le savant pouvait être éternel)
Les études auraient pour éternelle adresse.

Oui, pleure cet ami si digne de ta foi,
Loin de t’en empêcher je le pleure avec toi,
Les lettres par sa mort font une perte extrême.

Mais j’ai beau dans mes vers me plaindre et le louer,
On ne perd rien en lui qu’on ne trouve en toi-même,
Malgré ta modestie, il le faut avouer. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 août 1653, note 11.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0324&cln=11

(Consulté le 19/04/2024)

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