À Hugues II de Salins, le 13 juillet 1655, note 11.
Note [11]

« livre x, chapitre 54, page 289, de l’édition que j’ai » ; cette référence, dont le texte est transcrit dans la note [12] infra, correspond aux :

Quinti Aurelii Symmachi V.C. Cons. Ordinarii, et Præfecti Urbi Epistolarum libri x. castigatissimi, cum auctuario duo libelli S. Ambrosii Episc. ad Valentinianum Imper., eiusdemque epistola ad Eugenium. Cum miscellaneorum lib. x. et Notis nunc primum editis a Fr. Iur. D..

[Dix livres d’Épîtres de Quintus Aurelius Symmachus, de son vivant consul ordinaire et préfet de Rome, {a} entièrement révisés. Avec en supplément : deux opuscules de saint Ambroise, évêque, {b} à l’empereur Valentinien ier {c} et sa lettre à Eugenius ; ainsi que dix livres de mélanges et des notes éditées pour la première fois par François Juret, {d} natif de Dijon].


  1. Vivens Curavit Consul Ordinarius et Præfectus Urbi : un consul ordinaire, opposé à suppléant (suffectus), entrait régulièrement en charge au début de l’année.

  2. Évêque de Milan au ive s., v. note [24], lettre 514.

  3. Empereur romain chrétien de 364 à 375, Valentinien (v. deuxième notule {c}, note [43] du Faux Patiniana II‑6) se montra tolérant à l’égard du paganisme.

  4. François Juret (Dijon 1553-1626) était fils d’un greffier au bailliage de Dijon. Pourvu d’un canonicat au chapitre de Langres, il consacra l’essentiel de sa vie à éditer les classiques latins, ayant renoncé de bonne heure aux chicanes et intrigues des gens de lettres ; il poussa même l’humilité jusqu’à refuser une place de conseiller clerc au Parlement que ses amis parisiens lui avaient obtenue (Michaud).

  5. Paris, imprimerie Orry, 1604, in‑4o de 334 pages.

Quintus Aurelius Symmachus (Symmaque, vers 304-vers 410) suivit Valentinien ier dans sa campagne sur le Rhin, prononça le panégyrique de l’empereur et devint proconsul d’Afrique en 373. Aristocrate étroitement attaché à la tradition, il se mit à la tête de la réaction païenne. Un conflit célèbre l’opposa à saint Ambroise qui obtint la disparition de l’autel de la Victoire érigé dans la salle du Sénat. Cela n’empêcha pas Symmaque, préfet de Rome (384), d’obtenir le consulat (391). On a de lui des Rapports concernant son administration, de nombreuses lettres dans lesquelles il cherche à imiter Pline le Jeune, et des fragments de Discours (G.D.E.L.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 13 juillet 1655, note 11.

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(Consulté le 20/04/2024)

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