À André Falconet, le 16 décembre 1664, note 11.
Note [11]

Le vendredi 13 décembre, le premier rapporteur, Olivier Le Fèvre d’Ormesson, n’avait requis qu’aux peines dont Guy Patin parlait ici ; convenant des fraudes que Nicolas Fouquet avait laissé commettre, il l’accusait de mauvaise administration, mais en sollicitant la clémence des juges sur ce qu’il en partageait la responsabilité avec d’autres, dont le cardinal Mazarin. Les 15 et 16 décembre, le second rapporteur, Le Cornier de Sainte-Hélène (v. note [19], lettre 735), conseiller au parlement de Normandie, nettement plus proche des intérêts de Colbert (qui lui laissait espérer une présidence à mortier), avait été bien plus sévère : estimant avérés les crimes de péculat et de lèse-majesté, il réclama la mort de Fouquet par décapitation, c’est-à-dire en lui épargnant magnanimement la honte de la pendaison (Petitfils c, pages 443‑444).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 16 décembre 1664, note 11.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0803&cln=11

(Consulté le 29/03/2024)

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