À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 juin 1657, note 11.
Note [11]

« L’Amphithéâtre médical où, en un rare spectacle, sont vaincues toutes les maladies auxquelles les animaux ont donné leur nom. {a} Par Ezechiele de Castro, {b} docteur en médecine et histoire naturelle auprès de l’illustrissime seigneur Antonio Francesco, comte de Sarego. À partir d’un homme atteint de maladie fluctuante, {c} premier livre ». {d}


  1. Il existe, à la page 5, un bizarre færalium morborum cathalogum [catalogue des maladies des bestiales], qui donne une liste des maladies humaines qui ont emprunté leur nom à des animaux sauvages.

  2. Autrement prénommé Pedro, v. note [15], lettre 338.

  3. Palimbulus ou palimbolus (ailleurs dans le livre) est un hellénisme, παλιμβολος νοσος (palimbolos nosos), que j’ai traduit par « maladie fluctuante », en m’appuyant sur la définition donnée par Anuce Foës (Œconomia Hippocratis [Lexique hippocratique], 1588, page 478, v. note [23], lettre 7) :

    morbus mutabilis, vagus, non firmus, nec sibi constans, qui facile mutatur et in diversum trahitur aut fluctuat.

    [maladie changeante, vagabonde, qui n’est ni stable ni constante dans sa présentation, qui se transforme facilement, et évolue en divers sens ou fluctue].

    Ce titre n’en reste pas moins énigmatique pour un livre où il est principalement question des symptômes engendrées par la pleurésie.

  4. Vérone, sans nom ni date, in‑8o ; je n’ai pas trouvé de livre ultérieur.

L’Index de Johannes Antonides Vander Linden était ses deux livres de Scriptis medicis [des Écrits médicaux], où il règne un curieux désordre sur Castro :

  • l’édition de 1651 (v. note [3], lettre latine 26) ne répertoriait pas Petrus à Castro, mais citait, page 169, une observation d’Ezechiel de Castro publiée en 1642, intitulée Ignis lambens… [Feu effleurant…] (Vérone, 1642), sur des étincelles au contact du corps avec le linge, provoquées par un phénomène d’électricité statique ;

  • l’édition de 1662 (v. note [29], lettre 925) cite textuellement, page 164, le titre que lui indiquait ici Guy Patin (avec Franc. Rubeus pour imprimeur et 1646 pour année de parution) en supprimant l’Ignis lambens ; il y apparaît en outre une entrée distincte pour Petrus a Castro, avec trois titres (pages 521‑522).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 juin 1657, note 11.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1115&cln=11

(Consulté le 24/04/2024)

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