Annexe : Noël Falconet, 60 ans après, note 11.
Note [11]

Ce sont autant de préparations métalliques pouvant entrer dans la composition de médicaments chimiques :

  • v. notes [9] de l’observation ii pour le soufre (doré) d’antimoine, et [52], lettre 211, pour le crocus metallorum, safran des métaux ou foie d’antimoine ;

  • caractérisée par sa couleur proche de celle du rubis, la rubine était l’oxysulfure d’antimoine ;

  • l’algarot était une « poudre qui se fait avec le beurre d’antimoine et n’est proprement que le régule de ce minéral dissous par les acides, dont on le sépare par le moyen de plusieurs lotions faites avec de l’eau tiède qui se charge de ces acides ; on l’appelle aussi esprit de vitriol philosophique ; c’est un puissant émétique, aussi bien que les fleurs » (Furetière) ; v. note [9] de l’Observation ii pour le régule et les fleurs d’antimoine) ;

  • le diaceltatessi est la même chose que le diacelta teston, nom que Paracelse donnait à l’arcane corallin, qui est le précipité rouge adouci par l’esprit de vin ; ce précipité rouge est un mélange de mercure et d’esprit de nitre (acide nitrique) soumis à la distillation ou à l’évaporation (L’Encyclopédie) ;

  • le kermès minéral est un mélange de sulfure d’antimoine et de carbonate de chaux, qui produit une poudre de couleur écarlate (ressemblant à celle du kermès ou cochenille, v. note [1] de l’observation viii) ; on l’utilisait en médecine sous le nom de poudre des chartreux.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Noël Falconet, 60 ans après, note 11.

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(Consulté le 24/04/2024)

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