Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre VIII, note 11.
Note [11]

Galien a nommé et décrit ce phénomène (chapitre cité dans la note [5] supra ; Daremberg, volume 2, page 698) :

« La gonorrhée est une excrétion involontaire du sperme ; pour parler plus clairement, il vaut mieux l’appeler une excrétion fréquente du sperme, dont on n’a pas conscience et qui s’accomplit sans érection de la verge. »

La médecine réserve aujourd’hui le nom de gonorrhée à l’urétrite gonococcique (gonorrhée qu’on disait virulente ou blennorragie, maladie vénérienne vulgairement appelée chaude-pisse, v. note [14], lettre 514). Elle a appelé spermatorrhée la gonorrhée indolente de Galien, qui caractérisait aussi l’énigmatique et troublant tabès dorsal d’Hippocrate, amplement décrit dans la note [17] du Naudæana 2. Guy Patin semblait estimer ici qu’il s’agissait d’une maladie « fausse et controuvée », sans apparemment voir les intéressantes questions qu’elle peut soulever sur l’antiquité de la syphilis.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre VIII, note 11.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8175&cln=11

(Consulté le 25/04/2024)

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