À Charles Spon, le 11 mai 1655, note 12.
Note [12]

Trophime Serrier, médecin d’Arles au xviie s. :

Pyretologia, in duos libros divisa, quorum primus gravissimis de febribus quæsitis satisfacit, secundus cuiusque febris diagnosin, prognosin et therapeiam chymicis præsidiis illustratam complectitur. Ea plurima ardua, nova, ad optatum finem consequendum pernecessaria, sola ratione stabilita explanantur. Cum indice rerum præcipuarum compiosissimo.

[Pyrétologie, divisée en deux livres, dont le premier s’acquitte des questions les plus difficiles sur les fièvres, et le second comprend le diagnostic de la fièvre, son pronostic et son traitement, éclairé par les remèdes chimiques. Sont expliquées ces nombreuses choses ardues, nouvelles, très nécessaires pour obtenir le résultat désiré, appuyées sur la raison seule. Avec un très riche index des matières principales]. {a}

Serrier a aussi publié :

  • Hydatologia. Veram causam diversarum Aquæ facultatum per explicationem principii rerum omnium demonstrans. In ipsa de ortu propagine animarum et maxime rationalis gravissima dirimitur controversia. Cum sententia auctoris supra Historia Mussipontanea,

    [Hydrologie, démontrant la véritable cause des diverses facultés de l’eau par l’explication du principe de toutes choses. Y est surtout tranchée la très sérieuse controverse raisonnable sur l’origine et la propagation des âmes. Avec la sentence de l’auteur sur l’histoire de Pont-à-Mousson] ; {b}

  • Enchiridion {c}… divisé en trois livres ; le premier contenant les cinq parties de la médecine selon la doctrine de Galien et de Paracelse ; le second les opérations chirurgicales, opinions curieuses sur les causes et sièges du cancer et de la goutte, par la supposition des semences ; le troisième la chimie naturelle, modèle de l’artificielle ; {d}

  • Observationes medicæ, pluribus præsidiis Galenicis et chymicis ornatæ. Ampla et pernecessaria theoria, novisque opinionibus illustratæ…

    [Observations médicales, enrichies de plusieurs remèdes galéniques et chimiques, illustrées par une théorie vaste et tout à fait utile, et par des opinions nouvelles…] {e}


    1. Arles, François Mesner, 1654, in‑4o ; Lyon, Jean-Antoine Huguetan et Marc-Antoine Ravaud, 1663, in‑12 de 322 pages.

    2. Arles, Franciscus Mesnier, 1660, in‑4o de 60 pages ; auxquelles s’ajoutent : 7 pages sur le lithopædion de Pont-à-Mousson (v. note [9], lettre 662), dont Serrier explique l’existence de manière assez farfelue ; puis une Retractatio supra historia de anima rationali [Rétracatation d’une observation sur l’âme raisonnable] (7 pages), portant sur les arguments théologiques et philosophiques d’une thèse qu’avait soutenue l’auteur.

    3. Manuel.

    4. Lyon, Jean Paulhe, 1664, in‑12 de 176 pages.

    5. Lyon, Antoine Jullieron, 1673, in‑12 de 548 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 11 mai 1655, note 12.

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(Consulté le 28/03/2024)

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