À Charles Spon, le 13 août 1658, note 12.
Note [12]

C’est-à-dire de manière imprévue.

  • Trino est une ville d’Italie (Novare), à 20 kilomètres, au sud-ouest de Verceil (v. note [3], lettre 46), près de la rive gauche du Pô.

  • Ghiron-François, marquis de Ville (ou Villa), général italien, mourut en 1668. Son père, Guido de Villa, lieutenant général au service de la France, avait été tué en 1648 au siège de Crémone. Le fils marcha sur ses traces. Il s’était déjà signalé dans les guerres d’Italie lorsque le duc de Savoie lui permit, en 1665, d’entrer au service de Venise, alors en guerre avec les Turcs au sujet de la possession de Candie. Nommé général en chef de l’infanterie vénitienne, Villa s’embarqua avec une armée de 10 000 hommes et arriva dans l’île au moment où l’ennemi se disposait à reprendre le siège de la ville. À peine débarqué, il tenta un coup de main sur La Canée, mais il fut repoussé et se vit forcé de construire sous les murs de la ville un camp retranché où, du 16 avril jusqu’à la fin de mai 1666, il soutint les attaques de l’armée ottomane. Il dut néanmoins se renfermer dans la place et pendant près de deux ans encore, il y résista aux efforts de l’ennemi. Rappelé alors par le duc de Savoie, il mourut peu de temps après des suites de ses blessures (G.D.U. xixe s.). Ses osuvenirs ont été réunis dans :

    Les Mémoires du voyage de Monsieur le marquis de Ville au Levant, ou l’Histoire du siège de Candie, comprenant en trois parties tout ce qui s’est passé, tant avant l’arrivée et sous le commandement de ce général, que sous celui de M. le marquis de S. André Montbrun, jusques à la prise de la Place. Le tout tiré des Mémoires de J.B. Rostagne, Secrétaire d’État et des Finances de S.A.R. et témoin oculaire de ce qu’il dit, et de plusieurs autres très fidèles et très curieuses. {a} Par François Savinien d’Alquié. {b}


    1. Sic.

    2. Amsterdam, Henry et Théodore Boom, 1671, in‑12 de 453 pages, pour la première partie de l’unde de plusieurs éditions.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 août 1658, note 12.

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(Consulté le 25/04/2024)

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