À André Falconet, le 12 décembre 1659, note 12.
Note [12]

Probablement s’agit-il d’Alexandre de Créqui, comte de Créqui-Bernieulles, etc. (1628-1702). Il avait épousé en 1651 Marie Maignard, fille de Charles Maignard, seigneur de Bernières (Calvados), président au parlement de Normandie ; le couple n’eut pas d’enfant (Dictionnaire de la noblesse). Durant la Fronde, Créqui-Bernieulles avait rejoint le parti du duc de Longeville et combattu pour lui contre le roi. Il n’avait pas suivi Longueville dans son ralliement à Mazarin et demeurait l’un des meneurs des révoltes de Normandie. Après l’assemblée séditieuse de gentilshommes normands dans la forêt de Conches (20 juillet 1658), les troupes vinrent s’établir chez lui, mais il parvint à prendre la fuite. Condamné à mort par contumace, il fut exclu de la première amnistie qui accompagna le pardon de Condé. Il rentra en grâce en 1660. Je n’ai rien trouvé sur Dameri (ni Damery).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 12 décembre 1659, note 12.

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(Consulté le 18/04/2024)

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