À André Falconet, le 26 décembre 1662, note 12.
Note [12]

« Il s’en est fallu de peu que ma femme ne meure misérablement : quelque peu irascible et bilieuse, elle présenta une fièvre continue, avec un petit point de côté douloureux, d’allure pourtant plus rhumatismale que pleurale, qui se dissipa heureusement après la troisième saignée ; mais de la matière se transporta dans le poumon, et elle faillit périr. Elle cracha beaucoup de sang, il y eut un intense accès fébrile, une extrême gêne respiratoire, de continuelles insomnies, un pouls presque éteint. {a} Cependant, par la grâce insigne de Dieu, elle s’en sortit grâce à huit saignées des bras et à une saignée de la saphène, {b} après que les grands vaisseaux eurent été désengorgés. »


  1. La description évoque une pneumonie grave.

  2. V. note [22], lettre 544.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 26 décembre 1662, note 12.

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(Consulté le 19/04/2024)

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