À Charles Spon, le 22 mars 1650, note 13.
Note [13]

V. note [24], lettre 220, pour les vicissitudes de l’Histoire du ministère du cardinal Richelieu. Son chapitre intitulé Monsieur Séguier pourvu de la dignité de chancelier de France (tome iv, année 1633, pages 263‑265), est un éloge absolument dithyrambique de Séguier ; il ne va pas jusqu’à vanter les traits de son visage, mais se termine sur ces mots :

« Il n’était besoin que de le voir pour l’aimer, et les charmes de sa parole rendaient si agréable la sévérité dont la justice l’obligeait d’user quelquefois, qu’aucun n’en demeurait offensé. J’en dirais bien davantage si les lois de l’histoire du roi me le permettaient, bien que ce ne soit pas en quelque façon interrompre les louanges de Sa Majesté puisqu’il n’y a rien qui fasse paraître sa sagesse avec plus d’éclat que la vertu et les qualités éminentes de ses ministres, qui sont ses plus nobles créatures. »

Je n’ai pas trouvé les passages médisants sur Châteauneuf et la reine Anne d’Autriche (alors que la reine mère, Marie de Médicis, est copieusement fustigée à toute occasion).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 mars 1650, note 13.

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(Consulté le 19/04/2024)

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