À André Falconet, le 7 mars 1668, note 13.
Note [13]

V. note [2], lettre 756, pour l’édition grecque et latine du Sublime de Longin donnée par Tanneguy Le Fèvre (Saumur, 1663), que possédait Guy Patin. Ce passage est aux pages 128‑129 :

Sic et Iudæorum legislator, vir non vulgaris, quandoquidem Numinis potentiam pro dignitate notam fecit declaravitque, statim initio proœmii legum suarum scribens ; Dixit Deus, inquit ; quid ? fiat lux, et facta est : fiat terra, et facta est.

[Ainsi le législateur des Juifs, {a} qui n’était pas un homme ordinaire, ayant fort bien conçu la grandeur et la puissance de Dieu, l’a-t-il fort bien remarquée et proclamée dans toute sa dignité, en écrivant au commencement de ses Lois : Pourquoi Dieu a-t-il dit que la lumière se fasse, et la lumière fut ; Que la terre se fasse, la terre se fut ?] {b}


  1. Moïse, v. note [56] du Borboniana 7 manuscrit.

  2. Genèse, 1:3 et 12‑13 : le mode interrogatif marque la comparaison avec ce que le mythe dit pareillement de Neptune.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 mars 1668, note 13.

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(Consulté le 25/04/2024)

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