À André Falconet, le 21 novembre 1669, note 13.
Note [13]

« Nous habitons ici au milieu des eaux ; et pourtant, mon cher Douza, qui le croirait possible ? on n’y boit pas une gourtte d’eau » : Iosephi Scaligeri Poemata omnia (Leyde, 1615, v. note [6], lettre 261), Variorum carminum silva [Moisson de poèmes divers], lii, Ad Ianum Dousam V. Nob. de mirandis Bataviæ [Des merveilles de Hollande, au noble Janus Douza] (deux derniers vers, page 43), avec habitatur pour habitamus.

Janus (Jean) Douza (ou Dousa, van der Does en néerlandais ; Noordwijk 1545-ibid. 1604), magistrat, philologue et poète hollandais, surnommé le Varron (v. note [1], lettre 14) de la Hollande, était intime ami de Joseph Scaliger ; il a notamment publié des Bataviæ et Hollandiæ Annales [Annales des Pays-Bas et de Hollande] (1601). Scaliger vouait de même une profonde admiration pour son fils, lui aussi prénommé Janus (vers 1571-1596), précoce et talentueux poète latin ; il a déploré sa mort prématurée dans une lettre à Jacques-Auguste i de Thou (datée du 12 février 1597 ; Ép. fr., cv, page 316) :

« Je n’eusse jamais cru qu’une personne qui ne me touche rien de sang me soit entrée si avant en mon pensement, qu’il n’est heure du jour que je ne me le représente, et ce avec une tristesse si grande qu’elle me possède du tout. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 21 novembre 1669, note 13.

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(Consulté le 23/04/2024)

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